5 bonnes raisons de lâcher prise

On voudrait tellement que tout se passe au mieux, comme on l’a planifié, anticipé.

Oui, mais ce n’est pas toujours possible.

Face à ces ratés ou complications, il y a alors deux attitudes : s’afférer à son idée première, ne pas en démordre et se désespérer ou bien lâcher prise.

Qu’est-ce que ça dire « lâcher prise » ?

Ce n’est pas ne rien en avoir à faire comme certains peuvent le penser.

Cela signifie bien plutôt, se détacher d’une volonté de maîtrise de son environnement.

Et c’est sain, car vous ne pourrez pas toujours tout maîtriser autour de vous.

A tout vouloir maintenir sous contrôle, vous allez vous épuiser.

Vous ressentez peut-être même déjà cet épuisement…

Nous vous donnons quelques bonnes raisons et exercices pour changer cela et apprendre à lâcher prise.

1. Mettre le haut-là à l’Ego

Pas facile… Mais possible !

L’idée que l’on tienne quelque chose de toutes ses forces parfois, est liée au fait qu’on se sente indispensable.

On se dit : si je ne fais pas ça, qui le fera ? ou encore il n’y a personne qui le fait correctement.

Respirez profondément. Expirez.

Est-ce vraiment grave ? Est-ce vraiment nécessaire de vous mettre de la pression pour cela ? Si ce n’est pas fait aussi bien que vous le souhaitez est-ce que cela va avoir de fortes répercussions ?

Vous allez vite vous rendre compte que vous pouvez minimiser votre prise sur beaucoup de choses, qui, dans le fond, ne sont pas si cruciales que ça.

L’idée d’être indispensable n’est qu’une illusion.

Vous êtes important bien sûr, mais on est rarement indispensable.

Cela peut faire mal de le réaliser, mais un grand nombre de tâches peuvent être faites indifféremment par telle ou telle personne.

Ce sentiment de toute puissance qu’on cultive en vous vous pousse à tout donner dans votre travail et à vous oublier, ce qui n’est pas bon.

Soyez conscient qu’il faut s’épanouir au travail, mais aussi dans sa vie personnelle et spirituelle.

Faites le deuil de cette toute puissance et de la perfection. Lâchez prise.

Pour cela, cherchez à déléguer certaines tâches.

Faites-le chez vous avec votre famille et au travail avec vos collaborateurs.

Respirez et faites confiance.

Donnez l’opportunité aux autres de rater, de réessayer, de le faire à leur manière.

Ne jugez pas avant la présentation des résultats.

2. Arrêter de vouloir parer à toutes éventualités

Vous ne pouvez pas tout maîtriser.

Arrêtez de vouloir être partout, tout faire, tout gérer.

En un mot, avoir le contrôle sur tout.

C’est effrayant de ne pas contrôler les choses, mais c’est humain.

Ayez confiance en l’avenir et les autres.

Quand l’angoisse monte, visualisez un joli ballon, ou bien un lampion, que vous lâchez et qui vole et monte dans le ciel.

Cette image devrait vous calmer et représenter ce lâcher prise dont vous tentez de faire preuve.

Réalisez également des cycles de respirations de 3, 6 ou 9 expirations profondes puis inspirations profondes.

Fermez les yeux et sentez que vous déchargez le poids qui vous pèse, que vous le déposez à terre et que votre corps s’en trouve plus léger.

3. Arrêter de se préoccuper de ce que font les autres.

Et oui, ce sont des choses sur lesquelles vous n’avez pas de prise.

Ne soyez pas inquiet par la réalisation d’une tâche par X, ne ressassez pas les « comment va-t-il s’y prendre ? Est-ce que ça va être bien fait ? etc. ».

Vous ne pouvez pas influer sur ce que les autres font ou prennent comme décisions.

Au mieux, vous pouvez donner votre avis, des conseils, mais pas le faire à leur place.

Ayez confiance en eux.

Et si vous savez que ce sera mal fait, pourquoi s’en préoccuper si vous le savez déjà ? Ne vous sentez pas responsable d’y remédier.

Ajoutez une note si vous êtes chargé de partager le travail fait, avec vos recommandations, mais ne vous prenez pas la tête autrement.

Pensez également, que bien souvent, les autres ne cherchent pas à mal faire, mais que chacun fait comme il peut et que nos références, nos expériences, nos attentes ne sont pas les mêmes.

Chacun est un monde.

On ne vous demande pas de le comprendre, mais d’éviter de vouloir maîtriser ces mondes.

4. Développer l’intuition

Une manière de cultiver votre lâcher prise est le développement de votre intuition.

Cela vous permettra d’être plus agile et de ne pas vous affairer là où vous ne le sentez pas.

Soyez attentif aux petits signes que votre intuition perçoit.

Vous ne « sentez » pas quelqu’un pour une collaboration, demandez à changer d’interlocuteur ou bien envoyez quelqu’un d’autre de votre côté.

Vous savez, sans fondements, que votre polémique décision est la bonne, défendez-la quand même.

Et rejetez toutes responsabilités si elle n’est pas acceptée.

Bref, essayez de suivre cette petite voix qui vous souffle des informations.

Cela vous évitera du stress et des mauvais moments.

5. Essayer de toujours voir la vie du bon côté

La prise que l’on cherche sur son environnement est le signe d’une peur de ce qui nous entoure.

Le monde peut être cruel, mais il est aussi magnifique, sachez donc voir ses bons côtés avant tout !

Un rayon de soleil caresse votre joue ?

Profitez-en, remerciez l’univers pour ce moment de bonheur.

Vous n’avez pas envie d’aller travailler ?

Pensez à ce qui vous plaît sur le chemin vers le travail, cherchez de la joie dans les détails : les enfants dans les transports en commun, une musique dans vos écouteurs, l’humour d’une chronique, une lecture, ou encore les belles couleurs d’un arbre.

Même quand la situation vous semble noire, cherchez les couleurs.

À moment T, qu’est-ce qui vaut le coup d’être récupéré ?

Qu’est-ce qui porte un peu de bonheur ?

Cette attitude face au monde vous permettra de vous relâcher et avec, de lâcher prise, de permettre au monde de venir à vous, avec moins d’angoisse.

Le lâcher prise est une attitude naturelle, une insouciance ou plutôt une tranquillité qu’il vous faut recouvrer.

En organisant ce sur quoi vous avez la main, vous modèlerez votre univers et cesserez d’être appréhensif face à ce que vous ne pouvez pas maîtriser.

Et qui sait ? Une belle surprise pourrait aussi se présenter dans l’indomptable.