Prendre une bonne décision : les bonnes questions à se poser

Il existe deux types de décisions : celles du quotidien, qui n’ont que très peu d’impact sur votre vie, et celles qui peuvent tout changer.

S’il est important de faire preuve de stratégie dans les deux cas, afin d’optimiser votre niveau de vie, il faut porter votre attention sur les bonnes décisions à prendre qui peuvent tout changer.

Pour savoir comment prendre la bonne décision dans ces cas-là, il faut vous poser les bonnes questions.

En voici certaines pour guider votre réflexion, et prendre votre décision avec stratégie. 

Qu’est-ce que cette décision va générer dans 5 ans ? 

Un synonyme d’une bonne décision est un résultat favorable, qui impacte positivement votre vie sur le long terme.

En effet, choisir votre secteur d’études, votre première entreprise ou encore, votre première voiture, cela peut avoir des conséquences importantes, positives comme négatives, à horizon de 2 à 5 ans.

Le choix que vous faites aujourd’hui va par exemple déterminer le niveau de confort que vous allez obtenir, la réputation que vous allez construire ou encore, les connaissances que vous allez acquérir dans un certain domaine.

Il faut alors mettre toutes les chances de votre côté en prenant une bonne décision, qui vous soit favorable.  

Pour savoir si elle vous sera favorable ou non, projetez-vous dans 5 ans : aurez-vous progressé à titre personnel grâce à cette décision ?

Aurez-vous amélioré votre niveau de vie ?

Aurez-vous plus d’opportunités ?

Vos choix d’aujourd’hui impactent directement ceux de demain, il faut donc visualiser cet impact pour mieux prendre votre décision.

Pensez en termes d’opportunités, et non de résultats.

C’est à vous de transformer ces opportunités en résultats : vos décisions ne font qu’amener les opportunités. 

En vous projetant dans un avenir plus ou moins lointain, vous vous forcez à réfléchir aux conséquences de cette décision, ce qui est particulièrement mature.

Cela est idéal pour penser aux personnes que vous impactez au même moment, en plus de vous-même. 

Qui vais-je impacter avec cette décision ? 

Qu’il s’agisse de votre famille, de votre partenaire ou de votre communauté, votre décision peut avoir de lourdes conséquences.

Il faut alors peser le pour et le contre avant de prendre une décision.

Par exemple, intégrer une école prestigieuse qui demande un effort financier à toute votre famille, est-ce envisageable ?

Changer de métier alors que vous venez d’avoir un enfant, et stopper vos revenus pendant plusieurs mois, est-ce souhaitable ? 

Cela ne signifie pas que vous devez refuser de prendre une décision, ou ne pas concrétiser votre projet, mais que prendre en considération d’autres facteurs, comme votre environnement direct,  est essentiel.

C’est aussi là que vous voyez la différence entre un entourage qui vous soutient et un entourage toxique : dans le premier cas, votre entourage vous encourage à prendre la bonne décision, quoi qu’il arrive. 

Déterminer qui vous allez impacter, en plus de vous-même, à travers votre décision, est essentiel : cela vous donne une vision globale des forces et des faiblesses liées à votre décision.

Cela vous permet d’identifier votre niveau de confort face à cette décision. 

Quelles sont mes pensées avec cette décision ? 

Souvent, penser à qui vous impactez avec votre décision vous aide à faire le point sur votre niveau de confort avec ce type de décision.

Vous aurez sans doute des moments difficiles dans votre vie, où il faudra faire des sacrifices.

Cela pourra générer toutes sortes de pensées : anxiogènes, stressantes, angoissantes, mais aussi excitantes, stimulantes, intéressantes. 

C’est pourquoi vous demander quel type de pensées génère votre prise de décision vous aide à placer le curseur sur votre niveau de confort : si elles sont plutôt positives, mais que vous hésitez à vous lancer, c’est que le problème réside ailleurs.

C’est là que votre Agenda 110 peut se montrer particulièrement utile pour mettre des pensées en face d’objectifs, pour rationaliser votre prise de décisions. 

En sondant vos pensées en rapport avec cette décision, vous gagnez en clarté sur l’importance de cette décision, et le niveau d’investissement que vous souhaitez engager.

Cela vous aide à vous projeter en termes de prise d’initiative. 

Que vais-je accomplir avec cette décision ? 

En parlant d’outil stratégique, ce dernier est aussi utile pour déterminer un élément important de votre décision : qu’allez-vous accomplir ?

Rendre sa décision plus objective en la transformant en résultat potentiel d’accomplissement est une manière de prendre du recul sur votre décision et d’obtenir une plus grande clarté mentale. 

Cela vous aide également à découvrir qui vous êtes, à identifier vos forces et vos faiblesses : si vous n’êtes pas à l’aise avec l’idée de ce que vous allez accomplir, c’est peut-être que ce n’est pas la bonne décision à prendre. 

En pensant au résultat concret de votre décision, vous sécurisez votre désir, ou non, de la prendre.

Cela vous mène à une dernière interrogation : quelle personne allez-vous devenir avec cette décision ? 

Qui vais-je devenir avec cette décision ?

Enfin, la dernière question essentielle à vous poser n’est autre que celle de votre avenir : en déterminant le type d’impact, de pensées et de résultat que va créer votre décision, vous allez aussi penser à la personne que vous souhaitez devenir.

D’ailleurs, cela doit constituer un cadre préalable à votre décision : c’est parce que vous voulez devenir une meilleure version de vous-même, une meilleure personne, que vous allez prendre une certaine décision et pas une autre. 

La question des valeurs et de la morale est essentielle lorsque vous voulez prendre la bonne décision : la bonne décision, c’est celle qui est en accord avec ces dernières, ne négligez donc jamais cette question au préalable d’une grande décision. 

Prendre une décision est un véritable processus introspectif, que vous seul pouvez mener, avec le soutien et l’écoute attentive de vos mentors et de votre entourage.

Et vous, avez-vous déjà pris des décisions stratégiques difficiles ?

Quelles questions vous ont permis de faire la différence ?