Prenez Ma Place : 5 jours pour apprendre comment vivre à 110% de votre passion ou de votre expertise (même si vous partez de 0).

Rejoindre gratuitement

Pourquoi faut-il penser à soi avant de penser aux autres?


À l’heure de l’individualisme toujours plus prononcé, penser à soi avant de penser aux autres ne semble pas exactement un bon conseil n’est-ce pas ? Ne le fait-on pas déjà assez ? Et bien non. Penser à soi ne signifie pas un repli égoïste et égocentrique sur son nombril. Il s’agit d’un processus plus profond, qui impactera votre relation à vous-même et en conséquence aux autres. Faisons le point.

Seul au monde

Vous avez sûrement déjà entendu la phrase « on est toujours seul au monde ». Cela semble dépressif et légèrement apocalyptique, mais c’est pourtant une réalité. La seule personne au monde avec qui vous êtes certain de vivre jusqu’à votre mort, c’est vous ! Autant donc approfondir la relation non ? Penser à soi ne veut donc pas dire être égoïste, ou pire, replié sur soi-même, c’est avant tout une quête vers un bien-être interne.

Sacrifice à tout prix

Notre culture judéo-chrétienne nous a inculqués depuis tous petits le sens du sacrifice. Se sacrifier pour les autres, mettre de côté ses envies pour plaire etc. Au lieu de créer une société de saints, nous voilà avec une société de martyrs souffrants. Peu réjouissant. Penser à soi, c’est d’abord s’écouter, se connaître. On feint trop souvent d’être quelqu’un, tellement qu’on finit par y croire. Par penser à soi, je veux donc dire se reconnecter à soi pour mieux comprendre ses envies, ses ambitions, ses peurs, ses limites et les appliquer au quotidien dans ses choix et ses actions. Pas question de se sacrifier à tout bout de champ. Si certains comme dans le film « Yes Man » ont du mal à dire oui, la plupart des gens devraient surtout apprendre à dire non. Un coup de fil d’une amie pour aller boire un verre, or vous êtes en pleine séance de yoga et il fait froid dehors… Refusez poliment, sans fard ni invention de fausses excuses. Pourquoi n’aurait-on pas le droit de refuser quelque chose quand on n’en a pas envie ?

Transmission d’énergie

Penser à soi, c’est également dégager une autre prestance, une nouvelle attitude et une nouvelle énergie. Certains seront sûrement sceptiques, mais n’avez-vous jamais senti que votre partenaire ou un membre de votre famille était triste ou énervé sans qu’il/elle ne dise quoi que ce soit ? C’est l’énergie dont je vous parle. Nos proches y sont souvent sensibles. Or, si mon énergie est négative à cause de choix, du stress causé par une négligence de moi-même, les autres le ressentiront. Une spirale infernale commence : je ne me sens pas bien mais je ne prends pas soin de moi, les autres le sentent, en sont affectés et m’affectent à nouveau. Et ainsi de suite. Prendre soin de soi, c’est cultiver cette énergie positive et avoir un impact plus positif sur mon entourage.

Changer le monde ?

Changer le monde n’est pas facile, mais s’il y a bien une chose sur laquelle vous avez un impact, c’est vous-même ! Et cela commence par penser à soi, se connaître, évaluer ses besoins, ses conflits, et les résoudre. Penser à soi, ce n’est pas juste aller à la piscine quand on le souhaite, se cuisiner des bons petits plats, c’est aussi identifier ce qui ne va pas et le résoudre, exprimer ce que l’on ressent également, en positif et négatif. « Bisounours » l’idée d’un monde où l’on n’hésiterait pas à dire à son interlocuteur qu’on se sent mal ? Ou à serrer dans ses bras une personne chère sans pudeur ? Peut-être, mais ce serait un monde bien plus sain, c’est certain.

S’aimer pour aimer les autres

Et puis comment bien aimer quelqu’un quand on ne s’aime pas soi-même ? Pire ! Lorsqu’on ne se connait pas vraiment soi-même ! Penser à soi avant les autres, c’est s’assurer d’une préparation émotionnelle, d’un équilibre et d’une capacité à accueillir les autres dans une relation saine. On ne projettera plus sur eux nos peurs, nos doutes, nos croyances. En connaissant nos failles, nos petits défauts, on accepte également plus facilement ceux des autres, on les juge moins ou d’une manière plus ouverte et bienveillante.

Aide-toi et…

Finalement, il ne faut pas se mentir. Personne ne viendra faire ce travail à votre place. Si vous êtes fatigué, à bout de trop travailler, de trop donner, de trop sortir, c’est vous seul qui pouvez réguler le rythme, personne ne va vous stopper net et vous obliger à prendre soin de vous-même. Vos proches pourront vous motiver, vous répéter inlassablement de penser à vous, vous êtes celui ou celle qui prendra au final la décision. On ne peut aider personne contre sa volonté, d’où l’importance de penser à soi, s’aider soi-même avant de pouvoir aider les autres.

Passer à l’action

Penser à soi avant les autres, c’est noté. Mais comment ? Vous pouvez appliquer de petites recettes au jour le jour.

  1. Faire du sport : cherchez l’activité qui vous convient, et tant pis si cela prend du temps. Pratiquez-la au moins 3 fois par semaine. N’oubliez pas l’adage : un esprit dans un corps sain.
  2. Écrire. Sans poésie ni emphase. Mettez ce que vous ressentez sur le papier et relisez-le plus tard quand la tempête est passée. Ou bien posément, profitez de la page blanche pour vous ausculter autour de quelques questions : qu’est-ce qui me rend heureux au quotidien ? qui ai-je envie de voir plus ? qui ai-je envie d’éliminer de ma vie ? Quel est mon plus grand rêve ? et mon plus grand cauchemar ? selon moi quel est le sens de ma vie ? que voudrais-je réaliser d’ici à 2/5/10 ans ?
  3. Savoir dire de vrais « oui » et de vrais « non ». Ne vous forcez pas à sortir ou à réaliser quelque chose. On le fait déjà bien trop dans le monde professionnel. D’ailleurs, là-bas aussi sachez mettre des limites.
  4. S’accorder un petit plaisir par semaine. Tous les dimanches soirs, notez sur un papier une chose que vous souhaitez faire dans la semaine, un petit plaisir de vous à vous. Et réalisez-le.

Vous comprenez ? Rien d’égoïste là-dedans. Pensez à vous, cela ne sera que bénéfique pour vous-même et pour les autres !