Nous avons tous déjà ressenti ce moment de vide, ou perte de motivation et d’entrain semblent insurmontables.
Il est alors plus facile de se laisser aller devant la télévision ou la dernière série à la mode que de se motiver à « faire des choses productives ».
La procrastination, si elle fait aujourd’hui l’objet d’un véritable phénomène de société, constitue la définition même de l’opposé de la productivité.
Procrastiner, c’est perdre son temps, attendre qu’il passe, sans chercher à avoir d’emprise dessus.
Dès lors, comment lutter contre la procrastination, à la fois au travail et à la maison ?
Voici comment vous motiver efficacement !
Procrastiner, c’est tout un art.
C’est le fait, ou la tendance, à remettre au lendemain des actions, liées ou non à un domaine précis relatif à la vie quotidienne.
Le terme a même une origine latine : « pro » signifie « en avant », et « crastinus », « du lendemain ».
Assez généralement, on désigne les procrastinateurs comme étant des « retardataires chroniques » : impossible pour eux de se « mettre au travail ».
Cela peut être provoqué dans plusieurs situations :
Généralement, la procrastination est liée a un sentiment d’impuissance ou d’ennui : c’est parce que vous avez trop à faire ou à rendre dans des délais très serrés que votre esprit fait l’autruche et se concentre sur des choses banales, inutiles et sans intérêt.
Bon, dans certains cas, il s’agit simplement de détourner votre attention de vos échéances urgentes.
Quoi qu’il en soit, reporter les choses au lendemain n’a rien de productif !
Attention, il ne faut pas confondre procrastination et flemme : tandis que l’on peut agir en étant flemmard (qui est aussi une caractéristique ou un défaut), impossible de le faire lorsque l’on procrastine !
Cela vous arrive régulièrement (avouez-le, au moins une fois par semaine) : être au travail, regarder votre montre, vous dire que vous aurez plus de temps pour faire telle ou telle chose demain.
Un nouveau dossier arrive, vous le traiterez plus tard. Votre collègue vous demande d’envoyer un mail à votre nouvel interlocuteur.
Tiens, ça aussi, vous le ferez demain.
Sachez-le : non seulement cette mentalité n’est pas productive, mais encore, elle est mauvaise pour votre avenir !
Procrastiner au travail, cela revient à ne pas avancer, tète baissée, vers l’accomplissement de vos objectifs, c’est aussi donner une image négative de vous-même.
La procrastination passagère, d’accord, mais si cela devient une habitude…
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de ne pas procrastiner au travail, de deux manières principales :
Évitez les procrastineurs professionnels et focalisez-vous sur vos objectifs !
La procrastination est aussi liée au manque de confiance en soi : on n’agit pas parce qu’on pense qu’on va être jugé, mal interprété, donc on préfère l’inaction et la passivité.
Même chose avec l’idée de paraitre « bête » en faisant quelque chose, qu’il s’agisse de remplir des papiers administratifs ou aller faire les courses.
Il peut aussi y avoir des formes sévères de procrastination, qui empêchent toute prise d’initiative de la part des personnes concernées, tendant à une forme d’immobilisme.
Tout comme la procrastination au travail, il faudra lutter grâce à des moyens psychologiques forts pour changer vos habitudes et vous pousser au changement.
Dans le cadre d’une procrastination passagère, liée a une surcharge occasionnelle de travail ou un évènement ponctuel, l’important sera de reprendre confiance en vous en vous prenant en main.
S’il s’agit d’une procrastination ancrée dans vos habitudes, il faudra vous armer de patience et relever le défi !
Par exemple, fuyez tout ce qui peut ressembler à une routine ou un emploi du temps similaire de semaine en semaine.
Variez les activités, découvrez de nouvelles choses, sortez voir vos amis.
En un mot : bougez-vous !
La première règle pour éviter la procrastination, c’est de vous fixer un grand objectif à atteindre, qui peut aussi être particulièrement vague.
Par exemple, il peut s’agir de « faire mieux au travail », « obtenir une promotion », « profiter de ma famille ».
Grâce à cet objectif général, vous allez être en mesure de mettre en place quelques techniques pour éviter la procrastination.
Au travail comme à la maison :
Aussi, apprenez à comprendre ce qui vous incite à procrastiner :
Est-ce la fatigue physique et/ou morale ?
Votre routine qui vous ennuie ?
Un manque de motivation passager ?
Est-ce le fait de vous installer chez vous devant la télé qui vous coupe toute énergie ?
En fonction, adaptez votre comportement, en changeant vos heures de retour à la maison ou en invitant des amis pour le dîner.
Le but ? Vivre des choses qui vous poussent, et vous obligent à l’action.
Lutter contre la procrastination est un processus à la fois psychologique et physique, qui nécessite beaucoup d’investissement et de mental : pas facile de lutter contre ses pulsions !
Cependant, dites-vous bien qu’il n’y a pas plus grande satisfaction, à la fin de la journée, que de se dire, « voilà une journée bien remplie de terminée », qui vous libère vos prochains créneaux de loisirs !
Trouvez vos propres starters et passez à l’action !