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4 pistes pour communiquer avec vos enfants


Toutes les familles connaissent des moments de communication plus ou moins fluide.

Les possibles caprices ou la période du « non » chez les petits rendent les choses difficiles, puis l’adolescence lance un véritable défi …

Que faire alors ?

On ne vous donne pas LA solution mais des pistes de comportements qui peuvent vous servir.

Testez différentes techniques et voyez ce qui fonctionne avec votre ou vos enfants.

Attention, nous vous rappelons que communiquer ne signifie pas se faire entendre, mais créer un espace d’échange entre deux personnes.

Vous parlerez donc mais devrez laisser l’autre, aussi petit soit-il, s’exprimer à son tour !

1. Ne pas les prendre pour des idiots

Ce n’est pas parce qu’ils sont jeunes qu’il faut croire qu’ils ne comprennent pas tout.

Les enfants ont souvent une grande clairvoyance, mais ils ne se rendent pas forcément compte de la portée de leurs actions.

Ne prenez pas vos enfants pour des idiots.

Ils font rarement de mauvaises choses à leur escient.

Ou si cela arrive, c’est dans un but précis : attirer votre attention, extérioriser quelque chose qu’ils ne savent pas dire.

Ils n’ont pas votre expérience des mots, ni de la vie et peuvent être maladroits ou ne pas savoir exprimer quelque chose.

Au lieu de vous en énerver, donnez-leur les outils pour le faire !

C’est certainement plus facile à dire qu’à faire…

Mais une fois les bons outils en main, les cas de figure où l’énervement gagne le pas sur tout devraient diminuer… Et votre zen attitude reprendre le dessus !

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2. Donner la parole

Dans nos sociétés très hiérarchisées on donne la parole aux plus âgés, et aux hommes avant tout.

Les autres attendent leur tour. Et bien souvent ne l’obtiennent pas.

A vous de renverser les choses.

Quand votre enfant ou ado fait une bêtise.

Ne réagissez pas au quart de tour. Soufflez un bon coup.

Expliquez-lui ce qui vient de se passer sans jugement. Décrivez les faits objectivement.

Expliquez ensuite ce que pose comme problème cette situation sans le mettre directement en cause.

Il faut donc éviter les « tu » et utilisez de préférence des formulations impersonnelles : cela peut, il est possible que, c’est…

Donnez également à entendre votre ressenti : pourquoi est-ce que ce comportement vous dérange-t-il ? Quelles émotions cela provoque chez vous ?

Encouragez ensuite l’enfant ou le jeune à donner sa version.

Il vous faut donc poser les bonnes questions. Qu’est-ce que tu as ressenti en faisant ceci ? Pourquoi tu voulais le faire ?

Chez les plus petits, les réponses peuvent tourner en boucles.

A vous de creuser. Orientez-vous sur les émotions qu’il ressent, sur ce que les choses signifient pour lui.

Poser les bonnes questions, relancer… Ce n’est pas une tâche facile.

Petit à petit, vous vous améliorerez à l’exercice.

C’est en le pratiquant que vous verrez plus nettement les brèches où poser le doigt.

Petite note : cet exercice peut également être utile lors de conflits entre adultes…. Ou en couple !

Pas besoin d’être petit pour avoir du mal à dire ce que l’on veut.

3. Se mettre à leur hauteur

On ne va pas utiliser les mêmes mots pour un enfant de trois ans qu’un adolescent.

Cela semble aller de soi, mais on l’oublie souvent quand on s’emporte.

Les mots peuvent faire du mal. Tout le monde a vécu une expérience où un mot a blessé.

Vous représentez une zone de sécurité pour vos enfants et vous ne pouvez pas leur infliger des mots blessants par colère.

Choisissez bien les mots que vous utilisez.

Variez si vous sentez que vous ne vous faites pas comprendre. Les synonymes sont là pour cela.

N’hésitez pas à répéter la même chose de plusieurs manières différentes.

Asseyez-vous, mettez-vous littéralement à hauteur d’enfant pour créer un espace de confiance.

Vous ne vous adressez pas du dessus, mais face à. Cela change la donne et le ressenti de l’enfant.

Si vous êtes très énervé. N’hésitez pas à avoir un ton dur ou sec, mais évitez de perdre le contrôle et de crier.

Les enfants sont souvent plus impressionnés par les adultes qui s’énervent avec du sang-froid que ceux qui hurlent.

Cela devient presque un jeu de voir à quel moment le hurlement va résonner.

Le calme effraie ou en tout cas surprend et déstabilise.

Que faire face à un calme olympien ? Pendant les quelques secondes de doutes, vous reprenez la situation en main.

Petite note : cela fonctionne aussi avec les adultes… qui ne sont rien d’autre que de grands enfants !

4. Conseil de famille

Dans une famille les conflits tournent beaucoup autour de la fratrie…

Mettez en place des outils simples pour que chacun s’exprime :

  • Une boîte à râleries, anonyme, où on peut glisser des petits mots.
  • Des émotions graphiques que les enfants peuvent reporter sur des silhouettes les représentant.

Et enfin des conseils de famille !

Prendre un temps, toutes les semaines pour faire le point ensemble sur ce qui va et ne va pas dans la famille, cela donne une voix à chacun et des responsabilités à tous.

Vous pouvez également en profiter pour décider tous ensemble des sorties familiales, des vacances, d’un film à regarder en famille etc.

Montrez-leur que leur opinion compte, qu’ils peuvent et doivent la partager.

Cela ne sera que bénéfique pour leur estime personnelle et les rendra plus forts dans les conflits, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison.

N’oubliez pas non plus, de vous appliquer tous ces petits conseils.

Faites le point sur vos émotions, ne refoulez pas, écrivez, peignez, dansez….

Des parents équilibrés émotionnellement ne s’emporteront pas aussi facilement que des parents à bout, fatigués et perdus…

Prendre soin de vous participe au bien-être de la famille dans son intégralité !