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Testez votre motivation professionnelle : où en êtes-vous ?


On va au travail de façon automatique, parfois on ne pense plus vraiment à ce qu’on fait.

On plonge alors dans une routine, un train-train qui, s’il peut être confortable, ne satisfait pas pleinement notre besoin de créativité. 

Aujourd’hui, nous vous proposons un petit test pour voir où vous vous situez sur l’échelle de la motivation professionnelle.

Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, tout dépend de chacun !

Les réponses que vous apportez vous permettent de voir à quel point vous êtes satisfait et vous vous épanouissez dans votre environnement professionnel, rien de plus, rien de moins.

En cas de réponse positive, continuez ! 

Mais si tout n’est pas concluant, il faut savoir agir pour se sentir bien et accompli là où on passe tout de même de nombreuses heures sur nos journées !

1. Motivé pour y aller ?

Les réseaux sociaux saturent de « memes » ironiques sur l’approche du lundi. Et vous, comment le vivez-vous ?

Êtes-vous content ou plutôt indifférent de reprendre le boulot ? Ou bien au contraire, cela vous stresse-t-il ?

Dès dimanche 17h, êtes-vous en train de vous ronger les sangs en pensant au lendemain ?

Dans le premier cas, ne changez rien ! Profitez de votre temps libre le weekend et de votre travail la semaine en toute harmonie !

Vous avez réussi à atteindre un bel équilibre et on vous en félicite.

Comme à l’école pour les petits, les crises de larmes en moins on l’espère, le fait d’aller à reculons au travail, d’anticiper la journée à venir en soufflant ou en se disant « oh la flemme ! » n’est, par contre, pas positif du tout…

Il faut alors remettre certaines choses en question :

  • – À quelle intensité n’avez-vous pas envie d’aller travailler sur une échelle de 0 à 5 ?
  • – Est-ce une sensation ponctuelle, liée à un conflit ou une difficulté ou bien est-ce redondant ?
  • – Quelles émotions ressentez-vous alors ? De la colère ? De la tristesse ? De l’impuissance ? De la fatigue ?

Mettre les mots sur votre frein à la motivation va vous permettre d’identifier le problème.

Ce n’est pas parce qu’on n’a parfois pas envie d’aller au bureau que l’on n’aime pas son travail et qu’il faut tout jeter par les fenêtres

Identifiez la cause de cette marche à reculons !

Peut-être êtes-vous réticent à affronter les difficultés quand elles se présentent ?

Ou bien cette non-envie est-elle liée à un conflit avec un collègue ou un supérieur ? À un dossier précis ?

Ou bien, mais c’est là le pire cas de figure, à l’environnement global de votre travail ?

Une fois le problème cerné, il vous faut agir.

Si tel dossier vous donne des boutons, il faut le résoudre vite.

N’ayez pas peur de demander de l’aide !

En travaillant à plusieurs, la tâche peut s’accomplir plus vite et dans une meilleure ambiance.

Si c’est un souci lié à des collègues, parlez-en avec eux si cela est possible, ou avec votre supérieur. C’est le rôle d’un manager de gérer ce type de tensions dans son équipe.

Si vous sentez un mal être plus profond… rendez-vous sur la dernière partie de cet article.

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2. Motivé pour relever des défis ?

Il y a deux façons d’accueillir un défi, un challenge, comme on l’anglicise de plus en plus régulièrement et qui sonne, en effet plus épanouissant et positif dans la langue de Shakespeare. 

La première, avec enthousiasme et dynamisme : Oh chouette, je vais pouvoir apprendre de nouvelles choses, tester telles méthodes etc.

C’est une bonne attitude !

La seconde, avec fatalité et crainte : et si je n’y arrive pas ? Et si c’est trop difficile ? comment vais-je faire ?

Si c’est votre cas, votre niveau d’appréhension coupe à la racine votre motivation…

Et c’est bien dommage car vous vous préparez directement à passer un mauvais moment alors que c’est peut-être l’opportunité pour vous de grandir, d’apprendre, bref de vivre une expérience enrichissante et non traumatisante.

La motivation est en grande partie mentale et c’est quelque chose que l’on peut programmer.

L’autopersuasion est très efficace quand on considère les choses négativement…

Et bien figurez-vous que dans le sens positif cela marche aussi !

Faites le point sur vos défis antérieurs, les avez-vous finalement relevés ? 

  • Oui ? Et bien vous voyez vous pouvez le faire ! 
  • Oui mais… attention au « mais » ils cachent souvent une excuse pas toujours valide et surtout une peur non admise ou bien un rejet non assumé. Si vous ne voulez pas faire quelque chose, dites-le et soyez clair aussi bien avec vous-même qu’avec vos collaborateurs !
  • Non ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui vous a limité ? Comment pourriez-vous cette fois éviter ces écueils ? À qui pouvez-vous faire appel entre vos collègues ? Vos amis ? Votre famille ? Vos proches peuvent vous guider aussi, même s’ils ne partagent pas vos activités professionnelles ! Un regard décalé sur la situation peut justement apporter beaucoup.
  • Qu’avez-vous appris de cette expérience ? En positif et négatif ?
  • Quels types de défis avez-vous appréciés ? Pourquoi ?

Notre motivation est liée à nos émotions.

Une mauvaise expérience laisse une trace et la peur de la répéter nous immobilise trop souvent. Ce sont parfois des occasions en or que nous ratons par peur ! Quel dommage !

3. Motivé pour s’améliorer ?

Pourquoi changer quelque chose qui marche ? 

C’est ce que vous vous dites ?

Mauvaise réponse ! 

Il ne s’agit pas de changer quelque chose qui marche mais de voir ce qui peut être amélioré chez vous, dans votre réalisation des tâches en vous apportant également des connaissances, de la flexibilité, des contacts avec d’autres collègues.

La peur de se remettre en cause est similaire à celle vue plus haut liée aux défis. Et c’est encore plus désagréable quand ce sont les supérieurs qui prennent la tête et indiquent la marche à suivre.

Prenez donc les devants !

  • Que pouvez-vous mieux faire au travail ?
  • Quels sont les outils qu’ils vous manquent ? N’hésitez pas à demander des formations ! Elles existent mais sont souvent peu sollicitées.
  • Quels sont les fonctionnements que vous ne comprenez pas ou que vous ne considérez pas comme optimum ? Partagez votre ressenti en toute franchise, simplicité mais en mettant les formes avec votre supérieur.
  • Si vous êtes le supérieur, sachez prendre en compte les retours de vos collaborateurs voire même les encourager ! Sur le terrain, ils vivent des choses que vous ne voyez peut-être pas toujours. Vous faites du bon boulot, mais vous n’êtes pas omniscients, acceptez-le humblement.

Bref, la motivation à l’amélioration personnelle et professionnelle ne tient pas qu’à vous !

Impliquez vos collègues !

4. Motivé pour construire avec les collègues ?

Les collègues… C’est justement un critère important lorsqu’on parle de motivation au travail.

Quand on s’entend bien et que la place de chacun est claire dans la collaboration, tout va bien !

Les collègues peuvent même devenir des amis. 

Mais quand cela se passe mal… Cela peut mettre en péril toute notre journée, même si on aime ce que l’on fait.

Tout d’abord, ne jouez pas à l’enfant : pas besoin d’être amis pour bien travailler ensemble.

Parfois, cela permet justement de ne pas impliquer des émotions dans certaines tâches. 

Soyez clair avec vous-même et avec ceux et celles avec qui vous ne vous entendez pas.

Vous êtes adultes et capables de vous dire : on n’est a priori pas fait pour s’entendre mais on a des choses à faire ensemble et il faut faire en sorte que cela se passe le mieux possible.

Ça, c’est de la motivation pour construire ensemble, peu importe l’entente !

Si les choses sont claires des deux côtés, il n’y a pas de raisons d’aller embêter l’autre. Pensez aussi à notre article sur les gestions de conflit ! 

Favorisez l’utilisation du « je » et les formules impersonnelles quand vous avez des reproches à faire : Je sens que les choses ne vont pas bien, il faut agir ensemble, il est important de, etc. 

N’attendez pas d’être au bord de l’explosion non plus. La colère n’aide en rien.

Et puis si vous ne vous entendez avec personne, situation difficile tout de même, cherchez la motivation ailleurs : votre fort n’est peut-être pas l’humain, mais qu’aimez-vous faire ici quand vous venez travailler ?

Gardez cela en tête !

5. Motivé pour se réorienter ? Changer de voie professionnelle ?

Finalement vous sentez que tout cela ne va pas modifier votre envie d’aller au travail ou de continuer sur votre poste ?

Votre malaise est plus profond ?

Alors il faut changer et trouver ce qui vous motive réellement !

Aisé à dire, moins à faire…

Pour ce faire, vous pouvez vous rediriger dans un premier temps sur les tests d’orientation professionnelle proposés en ligne, vers les articles qui touchent à la confiance en soi où nous vous proposons de petits exercices qui vous permettront de mettre à jour certaines tendances ou aspirations présentes chez vous.

Mais au final, il vous faudra quand même une aide professionnelle pour vous réorienter correctement.

Envisagez de faire un bilan de compétences.

Vérifiez vos droits et profitez d’être encore en poste pour en faire la demande auprès de votre employeur ou bien auprès d’un organisme à part mais pris en charge.

Si votre ancienneté vous le permet, ne jetez pas tout par les fenêtres, prenez le temps de réfléchir en vous octroyant une année de congés sabbatiques.

Prenez cette année libre comme une opportunité pour tester d’autres champs professionnels en tant que bénévole ou tout simplement de prendre le temps de vous retrouver et d’éclaircir vos aspirations.

Vous voici prêts à agir dans votre environnement professionnel au profit de votre motivation et de votre épanouissement !