Carrière et affaires

3 choses à ne pas faire en entretien d’embauche

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L’entretien d’embauche est une étape cruciale qui permet à vos futurs collègues de voir qui vous êtes, aussi bien professionnellement que personnellement.

Souvent très redouté, ce temps d’échanges est vu comme une épreuve quitte ou double : soit on vous recrute, soit on vous refuse le poste.

Si parfois, le recrutement se joue de manière très serrée entre des candidats convaincants à l’oral, il y a certaines choses à ne pas faire durant l’entretien pour éviter d’être mis sur le banc de touche immédiatement.

Retour sur ces faux-pas que tout le monde ne connaît pas.

1 – Ne pas préparer l’entretien, fatale erreur

Bien que cela semble être une étape évidente, plus de 50% des candidats ne sont pas préparés correctement à un entretien, selon une étude Ressources Humaines EY.

Qu’entend-on ici par préparation ? Il s’agit de s’entraîner oralement et mentalement pour satisfaire les attentes des panélistes durant l’entretien. C’est une phase à prendre très au sérieux.

Pour envisager cette préparation, il y a plusieurs éléments essentiels :

• Faire des recherches sur l’entreprise
• Bien connaître le poste
• Maîtriser ses forces et ses faiblesses

Ce qui fait souvent défaut, lors des entretiens d’embauche, c’est l’incapacité du candidat à mettre en avant son intérêt précis pour le poste. Rester superficiel, cela n’intéresse personne.

Qu’avez-vous appris de l’entreprise ? Avez-vous lu son dernier rapport annuel ? Quelles sont ses principales activités ? Qu’est-ce qui vous motive donc à la rejoindre ? Vous devez être en mesure de répondre à des questions basiques pour montrer que vous êtes à l’aise aux recruteurs. Si vous hésitez sur une question aussi simple, cela risque de coincer pendant l’échange.

Il faut ensuite bien connaître le poste, surtout s’il est technique. Avoir indiqué un niveau courant en espagnol et ne pas savoir réagir au quart de tour si le recruteur change de langue pendant l’échange, cela ne fait pas bonne figure non plus.

Vous devez être un reflet pertinent de ce qui a attiré leur attention au cours du recrutement sur CV.

Mettez en avant vos qualités et vos connaissances, montrez que vous avez compris comment votre parcours peut vous aider à réaliser les missions attendues. Apprenez la fiche par cœur, pour ne pas être pris au dépourvu.

Enfin, maîtriser vos forces et vos faiblesses fera la différence par rapport aux autres candidats. Cela signifie que vous êtes capable de donner des exemples de votre parcours en lien avec les attentes du poste, que vous savez anticiper, gérer le stress, comprendre votre environnement.

C’est une preuve d’intelligence émotionnelle, très recherchée dans le monde du travail.

En préparant cet entretien correctement, vous serez plus serein à l’idée de vous présenter et votre engagement sera entier.

 

 

 

2 – Adopter la mauvaise attitude au cours de l’entretien

Au-delà d’une mauvaise préparation à un entretien, notamment sur la connaissance générale de l’entreprise, c’est l’attitude des candidats qui alerte et inquiète le plus les recruteurs.

Les personnes se présentant mal habillées, peu avenantes ou polies, en retard ou avec un discours arrogant, ont de fortes chances d’être immédiatement blacklistées dans l’esprit des panélistes.

Une chose est encore pire : le mensonge. L’entretien est le pire moment pour que vos « améliorations » sur CV se manifestent. Par exemple, préciser que vous connaissez WordPress et être incapable d’expliquer quoi que ce soit sur le sujet pourra vous pénaliser. Même chose au niveau des langues ou des expériences. Rappelez-vous que la plupart des recruteurs appellent vos anciens boss ou vos références pour vérifier la véracité des informations communiquées.

Il y a ensuite des attitudes à ne pas adopter pendant l’entretien, qu’elles soient naturelles ou liées au stress de l’échange : de penser que tout est acquis, d’arriver en conquérant ou de se montrer intrusif sur un plan personnel.

Vous présenter à un entretien, c’est montrer votre personne, votre personnalité, mais aussi votre réputation. Il est essentiel de garder un cap et surtout, une attitude humble.

Après tout, si vous cherchez un travail, c’est que vous avez besoin de nouveaux objectifs pour avancer dans la vie.

À l’inverse, soyez à l’écoute et plein de curiosité : ce sont des clés pour attirer l’œil de vos recruteurs.

3 – Parler d’argent si vous n’y êtes pas invité

Il y a très peu d’entreprises florissantes qui fonctionnent uniquement à l’argent : c’est un business modèle qui peut vite s’effondrer.

Ce qui fait le moteur des entreprises, c’est la volonté et la persévérance de ses employés. Par conséquent, un recruteur ne cherche pas une personne intéressée par l’argent, mais bien une nouvelle force pour son équipe.

Certes, la rémunération est une question qui se pose comme n’importe quelle autre et elle doit même être abordée. Cependant, il y a une différence entre demander poliment à la fin de l’entretien les conditions salariales du poste, que d’expliquer que l’argent est une source de motivation pour vous.

Par principe, il est toujours possible de trouver mieux rémunéré ailleurs : cela sera vu comme un facteur négatif. Même chose si vous vous présentez comme quelqu’un d’actif, toujours à la recherche de nouveaux contrats : le recruteur pourrait penser que seuls les chiffres vous intéressent et que la relation client ne l’est pas à vos yeux.

Par conséquent, évitez l’argent comme sujet de conversation, à moins d’y être clairement invité.

Dans ce cas, vous devez même adopter une attitude proactive, d’autant plus s’il s’agit d’un poste de consultant ou de chargé de projets. Indiquez vos préférences en utilisant une fourchette de prix, afin de donner de la flexibilité et de la matière à discussion.

Si vous parvenez à faire attention à ces trois aspects pour votre entretien, il n’y aucune raison qu’il se passe mal. Si vous voulez décrocher ce job parce que c’est celui de vos rêves, n’attendez plus : la réussite est à votre portée !