Gérer votre équipe dans une organisation réduite

La pandémie mondiale a été un réel électrochoc pour certaines entreprises, qui ont dû s’adapter en réduisant leurs effectifs, en adaptant leur gouvernance, ou bien en remettant leur modèle économique en question.

Ainsi, gérer une équipe dans un contexte d’une organisation réduite présente des défis différents, face auxquels il faut savoir vous montrer patient, flexible, mais aussi créatif.

Si vous voulez savoir comment gérer votre équipe dans ces nouvelles conditions, voici nos quelques astuces incontournables. 

Identifiez le statut de votre équipe 

Une organisation réduite implique que vos besoins et vos ressources ont changé, de même que le statut de votre équipe.

Le point de départ pour votre nouvelle organisation, c’est de faire le point sur ce que vous avez à votre disposition pour continuer à performer, en mode « business as usual ».

Il faut, pour cela, prendre en compte l’incertitude et l’imprévu : celui d’un changement d’orientation stratégique, d’un nouveau plan d’action, par exemple.

Cette étape d’identification est essentielle pour identifier les blocages ou les forces de votre nouvelle équipe : a-t-elle trop de travail ?

Est-elle assez engagée ?

Ou à l’inverse, démotivée ?

Les changements de structure organisationnelle génèrent souvent de la peur et des doutes chez les collaborateurs.

En effet, le fait que l’entreprise ne soit pas en bonne santé financière, ce qui peut générer des comportements déviants, comme la perte de confiance, la procrastination ou encore, la lassitude. 

Pour éviter cela, procédez à ce travail d’identification de manière collective, du moins dans un premier temps.

Soyez ouvert à propos des nouvelles normes de travail tout en vous montrant flexible et à l’écoute.

N’imposez rien, et laissez vos collaborateurs s’exprimer et faire leur propre analyse de la situation.

Utilisez ensuite ces retours pour nourrir votre nouvelle stratégie et approche de la gestion d’équipe. 

Toute réduction d’organisation implique des changements drastiques, aussi bien dans votre méthode de gestion, que dans l’expression des besoins collectifs et individuels. 

Déterminez les besoins collectifs 

En matière de gestion d’équipe, il est important de distinguer le collectif de l’individuel : une équipe est une somme d’individus travaillant avec les mêmes objectifs et, dans l’idéal, la même ambition.

C’est pourquoi il est important d’établir des référentiels collectifs pour faire avancer votre équipe, notamment en priorisant les tâches ou en communiquant clairement sur les objectifs attendus par la hiérarchie. 

Cette priorisation des tâches est ce qui va générer un engagement collectif, ainsi qu’une vision collective de la réussite.

Votre rôle en tant que gestionnaire d’équipe est de vous assurer que ce message est véhiculé de manière suffisamment fréquente pour guider le travail de vos équipes, ou bien d’effacer tous les doutes qui en émaneraient.

Cela est d’autant plus essentiel si votre structure organisationnelle est réduite, et que certains postes ou responsabilités doivent être comblés.

Assurez-vous que la répartition des tâches est bien comprise par chaque membre de votre équipe, afin d’assurer votre succès collectif. 

La nécessité de créer un engagement collectif, même dans le cadre d’une organisation réduite, est essentielle à la poursuite de vos activités. 

Adoptez une approche individualisée 

Si l’approche collective est indispensable, il reste essentiel de mettre l’accent sur les besoins individuels des membres d’équipe, en les encourageant à continuer à travailler dans un contexte exceptionnel.

Alors que les cas de burn-out explosent dans le monde du travail, il est plus que jamais votre rôle de pousser vos équipes à prendre soin d’elles.

En clair, imposer des objectifs est important à l’échelle professionnelle, mais créer une dynamique autosuffisante l’est tout autant.

Par exemple, encouragez vos équipes à développer des habitudes saines et positives au quotidien, en leur laissant la flexibilité d’organiser leur emploi du temps.

Qu’il s’agisse d’une pause sportive sur le temps du midi, d’une sieste en milieu de journée pour se ressourcer si cela est nécessaire.

Que ce soit face à la dépression, au stress ou à la démotivation, apprenez à détecter les bons signaux en ayant un dialogue ouvert face à ces questions.

Créez des moments d’échange privilégiés avec une politique de la « porte ouverte », ou bien en organisant des temps de discussion individualisés et personnalisés.

Soyez à l’écoute de chaque membre de votre équipe, y compris les moins performants. 

Cela vous aidera, grâce au feedback reçu pendant ces échanges, de créer une méthode d’engagement pour fédérer votre groupe autour de nouveaux objectifs.

Par exemple, vous pouvez organiser un briefing quotidien des champions, pour mettre l’accent sur les réussites de la veille et ainsi créer une dynamique de groupe.

Tout cela sera possible si vous montrez correctement l’exemple. 

Il est indispensable d’adopter une approche individualisée pour gérer votre équipe : pour cela, misez à 110% sur vos qualités de leader. 

Misez sur vos qualités de leader 

Pour gérer votre équipe dans des temps de crises ou de re-structuration, il faut savoir miser sur vos qualités de leader, qu’il s’agisse de flexibilité, de transparence ou d’adaptabilité.

Cela doit notamment s’exercer au niveau des choix managériaux : ne laissez pas plus de place à l’incertitude et soyez direct avec vos équipes.

Vous n’avez rien à cacher.

Il est important de créer un lien de confiance avec vos collaborateurs, qui doivent pouvoir compter sur vous dans des moments exceptionnels, comme au quotidien. 

Votre leadership, vous le construisez en accord avec les besoins et retours de votre équipe : c’est pourquoi votre flexibilité et votre adaptabilité sont essentielles dans ce processus, d’autant plus que vous devez fournir des résultats à votre hiérarchie.

Pour mieux gérer votre équipe en mettant l’accent sur vos qualités, n’hésitez pas à vous inspirer de leaders charismatiques et de leurs recommandations pour progresser en tant que gestionnaire d’équipe, et de réussite. 

Le leadership, ça s’apprend : restez à l’écoute des retours de vos collaborateurs, et même, soyez-en demandeur.

Il est important que l’évaluation de la performance se fasse dans les deux sens afin que vous appreniez d’eux, comme ils apprennent de vous.