La performance : voilà un sujet à la fois tabou et pourtant prégnant sur le lieu de travail.
En effet, chaque employé, quel que soit son statut hiérarchique, va être jugé sur ses capacités, mais aussi sur sa performance.
Dans certains cas, cela peut même déterminer l’obtention d’une promotion.
Mais comment savoir si vous êtes quelqu’un de performant au travail ?
Découvrez comment vous tester dans cet article !
Dans le monde du travail, il existe une obsession pour la performance, notamment dans les secteurs privés, où la performance détermine le niveau des primes de fin d’année, par exemple.
Ainsi, la notion de performance est intimement liée à celle des revenus financiers, mais conditionne également la durée d’un poste, à responsabilités ou non.
Cependant, d’autres notions apparaissent pour les mêmes raisons, comme la productivité et l’efficacité.
Pour savoir si vous êtes performant, il faut donc d’abord définir tous ces termes.
La productivité, c’est la comparaison entre la production finale réalisée et la quantité de travail nécessaire pour le réaliser, ce qui mesure donc l’efficacité globale au travail.
Par exemple, c’est le rapport entre le temps que vous prend la réalisation d’un PowerPoint et sa distribution finale : un haut niveau de productivité implique que vous ne mobilisez que peu de moyens.
L’efficacité, de son côté, est une mesure subjective du rapport entre la production maximum de résultats par rapport au minimum d’efforts et de moyens nécessaires pour les réaliser.
La performance apparaît comme un condensé de productivité et d’efficacité : c’est un ensemble de critères objectifs et subjectifs qui permettent de jauger votre niveau au sein d’une entreprise, par rapport aux autres, mais aussi par rapport aux objectifs qui vous sont fixés dans le cadre de votre poste.
Ainsi, comment savoir si vous êtes « performant » et non simplement « productif » ?
De manière générale, la performance est définie par les services de Ressources humaines comme la « capacité à atteindre des objectifs fixés par le management », ce qui explique qu’un salarié ne soit jamais performant en soi.
C’est pourquoi des indicateurs de performance sont établis pour permettre une évaluation à la fois quantitative et qualitative du travail des salariés et collaborateurs.
Ces indicateurs sont d’abord objectifs et quantitatifs, pour des raisons évidentes : pour leur dimension palpable, démontrable.
Il est plus facile de mesurer une progression ou une évolution grâce à des chiffres, en notant le nombre de dossiers traités, l’augmentation du nombre de clients, en remarquant une hausse du chiffre d’affaires de la section…
Des objectifs que tous les managers connaissent et ont dans leur portfolio.
On retrouve également des indicateurs qualitatifs, qui permettent d’apprécier de manière globale les aptitudes et les efforts fournis par la personne, en dehors de toute considération chiffrée.
Ces indicateurs permettent une mise en situation par rapport à la situation de l’entreprise, de la section, du marché, voire de la situation personnelle de l’employé.
L’ensemble de ces indicateurs permet d’évaluer de la manière la plus exhaustive possible le travail d’un salarié ou collaborateur, à titre individuel.
Mais comment prend-on en compte la performance collective ?
La performance d’un salarié est nécessairement liée à la performance globale de son entreprise, puisque ses objectifs sont associés à ceux de l’entreprise.
Pourtant, une évaluation ne va pas comporter de dimension collective de performance, en tant que leader au sein d’une équipe ou d’une section, par exemple.
Pourtant, il est possible d’être performant collectivement, mais pas individuellement, mais l’inverse aussi vrai.
Dans les deux cas, cela en dit long sur votre capacité à être performant au travail : si vous êtes un team player, vous allez facilement contribuer à la performance collective, en plus de votre propre performance.
Ainsi, vous devez vous interroger sur l’utilité de vos actions pour offrir une meilleure performance collective.
Par exemple, soyez conscient des procédés de validation internes de votre dossier, pour gagner quelques jours sur la validation de ce dernier.
Interrogez vos interlocuteurs comptables, assistants de ressources humaines, sur comment gagner du temps sur ce qui leur est associé.
En étant à l’écoute et proactif, vous allez non seulement renforcer votre performance individuelle, mais aussi participer à la performance collective de votre entreprise.
La clé, c’est donc d’être à l’écoute et de vous approprier tous les aspects de votre métier au sein de la société.
Ensuite, identifiez les opportunités de performance et… Foncez !
Avec toutes ces informations, vous êtes en mesure de déterminer si vous êtes performant au travail : parvenez-vous à atteindre les objectifs qui vous sont fixés ?
Êtes-vous en accord avec la mentalité de l’entreprise ?
La différence entre une personne productive et une personne performante, c’est que la première répète des tâches encore et encore, pour en réaliser un maximum.
À l’inverse, une personne performante cherche éternellement de nouveaux moyens pour améliorer son rendement et la performance globale de l’entreprise.
Voici donc quatre astuces pour être toujours au top de votre performance :
1 – Sachez vous remettre en question en permanence, pour ne jamais rien prendre pour acquis
2 – Osez prendre des risques et passer à l’action : l’inactivité n’a jamais engendré la performance !
3 – Soyez organisé avec vous-même : préparez des notes de travail, sachez dispatcher les tâches auprès de vos collaborateurs les plus aguerris ou les plus intéressés, organisez des réunions
4 – Prenez des pauses, mais pensez à votre travail pendant ces dernières : qu’est-ce qui fait que tel dossier n’avance pas ? Quelles en sont les causes ? Comment y remédier ? Quels leviers activer ?
La performance a donc beaucoup à voir avec votre état d’esprit et votre envie de réussite : pour cela, il faut rester ouvert aux autres et aux opportunités, afin de mieux concrétiser vos objectifs !
Alors, partant ?