Pour beaucoup, recevoir de l’aide, qu’elle soit morale, financière ou matérielle, est un signe de faiblesse.
Le besoin d’aide est associé à une idée de vulnérabilité, de faiblesse.
Pourtant, accepter de recevoir de l’aide, c’est simplement montrer que l’on est conscient de ses propres limites.
Cette capacité de jugement est l’une des principales qualités des grands leaders, puisqu’elle correspond aussi à une forme d’humilité.
Prêt à changer votre vision des choses ?
Se faire aider : voilà un concept qui sonne, du moins dans le monde occidental, comme quelque chose de négatif.
Pourtant, connaissez-vous quelqu’un qui ait réussi une grande chose, ou construit un monument, sans l’aide de personne ?
Par définition, tout succès est le fruit d’un travail collectif, et c’est là votre première étape de réflexion.
De plus, l’adage « nous ne sommes rien sans les autres » a tout son sens lorsque l’on parle d’aide.
Déjà, qu’entend-on par « aide » ?
Il peut s’agir :
L’aide est associée à la notion de collectivité, à la notion « des autres ».
Cette dernière peut vous être accordée dans deux situations : parce que vous la demandez, parce que les autres remarquent que vous en avez besoin.
L’aide est un concept à la fois très objectif, mais aussi infiniment subjectif : une grande aide, c’est parfois seulement un moment d’écoute.
Pour accepter de recevoir de l’aide, parce que vous en avez nécessairement besoin, il faut apprendre à dépasser les idées reçues sur ce concept.
La plupart du temps, c’est seulement parce que vous avez peur de l’image que vous allez renvoyer que vous refusez de l’aide.
Un homme, en pleine rue, qui se fait aider par une femme pour porter ses affaires, pourra se sentir moins viril.
Pourtant, il faut aller au-delà de l’interprétation immédiate de l’aide apportée à un instant T.
L’aide est un concept humain, avant d’être catégoriel.
Vous êtes chef de famille et souhaitez investir dans un projet immobilier ?
Vous avez donc besoin d’aide.
Si vous ne voulez pas recevoir celle de votre famille ou belle-famille, cherchez de l’aide ailleurs, et ne voyez pas l’aide comme un signe d’échec.
Si vous êtes triste, déprimé, ne rejetez pas les autres sous prétexte que vous avez peur de leur réaction : faites confiance, et acceptez les mains tendues vers vous.
Par exemple, vous investir dans une cause de bénévolat est un bon moyen de comprendre que l’aide apportée aux autres n’a pas forcément de dimension négative et, qu’au contraire, elle est essentielle à la réussite, aussi bien individuelle que collective.
Mieux encore, accepter l’aide de son prochain, c’est participer à la construction d’un projet global et ambitieux, c’est donc un signe de force.
Connaissez-vous un seul leader, qu’il soit entrepreneur ou politique, qui ait réussi seul ?
Une femme de caractère qui soit devenue célèbre sans aide extérieure ?
Certes, la réussite est avant tout individuelle, car elle résulte d’une force de volonté, mais tout projet se concrétise avec l’aide d’autres acteurs.
Ainsi, accepter l’aide de quelqu’un, d’un organisme ou d’un groupe, est une preuve d’une grande force de caractère.
C’est montrer que l’on est capable de mettre son ego personnel de côté, pour avancer vers un objectif qui dépasse sa propre personne.
C’est accepter de remettre, entre les mains d’autres personnes, sa propre réussite.
C’est uniquement en acceptant de l’aide que vous pourrez réaliser tous vos rêves et vos ambitions.
Vous avez toujours voulu construire votre foyer ?
Votre banque pourra vous apporter une aide financière, votre entourage une aide matérielle, votre partenaire une aide morale.
Vous vous lancez dans un projet de reconversion professionnel ?
Vos conseillers d’orientation sont votre aide morale.
Et ainsi de suite…
Pour assurer votre réussite, il faut également identifier vos besoins, pour que l’aide apportée soit appropriée et optimale.
Pour cela, déterminez le type de projet que vous entreprenez :
Ce simple diagnostic vous permettra, non pas d’accepter simplement de l’aide, mais d’aller la chercher !
Ici, il ne s’agit plus accepter de l’aide, qui peut être une attitude passive, mais bien d’aller chercher cette aide, en osant la demander.
Ce comportement proactif est justement ce qui différencie les leaders passifs des leaders actifs, et victorieux.
En allant chercher ce dont vous avez besoin, et en sollicitant l’aide de personnes que vous ciblez précisément, vous obtiendrez exactement le résultat escompté.
Vous montez votre entreprise et n’avez jamais fait de comptabilité ?
Demandez l’aide de votre cousin comptable, qui vous donnera les grands axes à adopter. Interrogez le mari de votre amie d’enfance qui s’y connaît bien en chiffres. Sondez vos collègues de bureau au service compta
Et montez votre projet en toute sérénité !
Qui plus est, demander de l’aide à quelqu’un fait évoluer une relation : la mise en commun de connaissances, de compétences et d’ambitions créé du lien durable.
Cette personne vous aide aujourd’hui, et vous l’aiderez demain.
Savoir demander de l’aide, c’est donc construire une relation stimulante, basée sur une confiance mutuelle et une mise à nu.
Désormais, n’ayez plus peur d’accepter de recevoir de l’aide : vous y gagnerez sur tous les plans, et la personne qui vous aide aussi !