Mal reconnu, stigmatisé comme signe de faiblesse, le Burn Out peut se révéler sous de multiples formes et toucher tout le monde, même ceux qui s’en croient à l’abri. Pour nous, le BURN OUT est surtout un état que nous nous infligeons à nous même, avec la méthode 110% par exemple il n’existe pas. Pourquoi et comment ?
Voici 6 attitudes à éviter pour ne pas tomber dans le Burn Out. Vous êtes prêts ?
Vous devez vous la mettre seul. Vous êtes assez grand pour vous fixer des objectifs et les atteindre. Vous n’avez besoin de personne derrière votre dos pour vous dire sans cesse ce que vous avez à faire.
Vous n’avez pas non plus à supporter une pression indécente, la pression que l’on vous met est un signe d’une défaillance à un autre niveau, vous n’avez pas à en pâtir. La personne qui vous l’inflige peut avoir des problèmes de confiance en elle, ou bien tout simplement être toxique… Les contrôleurs, les juges en sont un exemple parfait et en font des bourreaux idéaux
Se lier intimement, partager des activités hors du contexte d’activité, c’est marcher sur des œufs. Pourquoi ?
Vous vous mettez à découvert dans un monde impitoyable.
Laissez-moi vous éclairer.
Se mettre à découvert, c’est prendre le risque d’être attaqué, là où cela fait le plus mal. Malheureusement votre entourage n’est pas toujours bienveillant. Le monde professionnel suscite des jalousies et des rivalités. Et ceux qui vous connaissent trop bien peuvent profiter de vos faiblesses. Ne vous exposez pas à la manipulation.
Bien s’entendre avec ses collaborateurs c’est important, mais il faut savoir mettre des limites. Pas de copinage.
Dans le même esprit, si vos collaborateurs sont des amis d’avant le lancement de votre activité conjointe, délimitez clairement les tâches et les espaces pour échanger sur des thèmes personnels et professionnels. Cloisonnez ou identifiez de manière limpide pour chacun d’entre vous les deux mondes, sans quoi, les soucis du quotidien pourraient affecter votre amitié et très probablement les relations entre vos familles s’il y a.
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Le travail ce n’est pas tout, sortez, faites du sport, cultivez-vous ! Vous en aurez aussi besoin au sein de votre activité !
N’oubliez pas que certains contrats se font parce qu’une passion commune avec votre client l’a poussé à vous choisir vous plutôt que quelqu’un d’autre.
Un exemple ?
Patrick adore Venise et est directeur d’agence bancaire. Il a récemment signé un contrat important avec un client. Le contexte ? Suite à un premier échange avec le client en question, ils se découvrent un engouement commun pour la ville italienne. Patrick propose de fournir des recommandations de son dernier voyage au client. C’est ensuite autour de cet échange postérieur, plus informel, que la décision est prise et que le contrat se conclut.
Le fait de rencontrer des gens, des profils différents vous permet également d’ouvrir votre horizon et peut présenter des opportunités professionnelles.
D’autre part, le temps que vous dédiez à des activités de loisirs vous revigore et vous fortifie mentalement et physiquement. Il démontre également un certain niveau de culture et vous permet, comme l’homme modèle du siècle des Lumières, de vous adapter à différents auditoires et contextes.
Enfin, l’être humain est un animal social. Vous retranchez est donc une attitude non seulement négative mais qui peut vous faire du mal sur un moyen terme !
Les reproches ne sont pas des critiques car une critique pointe ce qui a mal été fait, valorise ce qui, à l’inverse, a bien été fait et donne des pistes d’amélioration. Un reproche ne vous donnera qu’un retour négatif sans autres explications. Cela n’a pas de sens.
D’autre part, rappelez-vous qu’au sein des structures, toute faute est bien souvent partagée, vous n’êtes pas le seul dans la chaîne de prise de décisions.
Refusez de porter le monde sur vos épaules. Non seulement, ce n’est pas nécessaire mais ce n’est pas sain. Une organisation fonctionne comme une construction où chaque élément apporte quelque chose aux autres.
Demandez-vous : Quel niveau de responsabilité est-ce que je porte ? Quelles sont les directives que je reçois et je dois appliquer ? Sont-elles claires ? Sont-elles en accord avec ce que je veux ? Si vous produisez les consignes, menez la réflexion sur ce que vous demandez à vos collaborateurs. Êtes-vous inclusif ? Expliquez-vous clairement l’essence de l’activité et ses lignes directrices ? Quelles est l’attitude de vos collègues ? Quels sont les retours que vous avez ?
D’un côté ou de l’autre de la prise de décision, les responsabilités sont partagées.
Si quelque chose va mal, il vous le dira… des maux de tête répétés au boulot ? Ce n’est peut-être pas anodin ou juste dû à l’air ambiant… Le corps parle aussi et vous pointe ce que vous ne voyez pas toujours.
En effet, le cerveau développe de nombreux trucs pour nous permettre d’accepter des situations ou bien de les nier, le corps prend alors le relai. Son langage ? La somatisation du mal-être. Ecoutez-le ! Réagissez dès les premiers signes.
Les chiffres vont mal. Vos supérieurs sont énervés. Une collègue vous a mal parlé lors de la pause café. Bref, vous vous sentez au cœur du cataclysme.
Ne vous sentez pas visé ! « Comment, mais pourquoi si c’est moi qui suis la cible ? » me direz-vous.
Beaucoup de conflits, de tracas sont dû à l’activité, ou aux autres, pas à vous.
Peut-être leur énervement est-il dû à un manque d’énergie parce qu’ils n’ont pas bien mangé, à un problème familial etc. Tout ne tourne pas autour de vous et les autres sont (aussi) des boules de nœuds complexes.
Ne pensez pas que tout est de votre faute.
Ce que les autres font et disent, en disent plus sur eux que sur vous.
Relativisez et prenez de la distance.
Alors surpris ? Il n’y a pas de recettes miracles pour éviter le burn out mais beaucoup de pratiques saines et de prise de distance, d’analyse de ce qui se passe autour de vous.
Il s’agit avant tout de maintenir une relation saine et équilibrée avec votre environnement professionnel.
Il faut se prévoir des temps de pause, et faire le point régulièrement sur ce que l’on fait et ce que l’on veut et ne pas hésiter à agir si les deux ne coïncident plus ou pas.