Ce n’est plus quelque chose qui se présente, mais le sport est essentiel dans la vie de tous les jours.
D’abord, parce qu’il permet de rester en bonne santé, et d’entretenir une certaine forme physique. Mais au-delà de ça, le sport est aussi un moyen de gérer ses émotions, en apprenant à les maîtriser, pour ensuite les apaiser ou les évacuer.
Voici quelques idées pour mieux appréhender vos émotions à travers le sport.
Quel que soit le type de sport pratiqué, une chose est certaine : c’est un libérateur d’endorphines en puissance.
Cette libération hormonale va impliquer deux choses au niveau de votre corps.
La première, c’est de générer et faire ressortir des émotions. Si vous les refoulez, l’exercice et la production d’endorphines vont les faire revenir à la surface.
La seconde, c’est de vous apaiser et vous faire sentir mieux. Une fois ces émotions revenues à la surface, elles s’apaisent et disparaissent peu à peu, du moins pendant un temps. C’est pour cela qu’il n’est pas rare, après une bonne séance, de se sentir très fatigué.
Le sport, c’est aussi un catalyseur d’émotions, au sens où vous pouvez passer de la joie à la colère au cours d’une même séance de sport. C’est un peu paradoxal, mais c’est là toute la beauté du sport. Entre volonté de se dépasser, d’accomplir un objectif, la frustration de ne pas y arriver, vos émotions se bousculent et prennent le pas sur l’exercice.
Pour évacuer et apaiser les bonnes émotions, il est essentiel de choisir un sport adapté ou approprié.
Les émotions ont cette force de prendre le pas sur le corps humain dès lors qu’elles deviennent trop pesantes.
Si vous avez une charge mentale forte, ou de véritables tracas, cela peut vous affecter personnellement, mais aussi professionnellement. Vous devenez distrait, pensif, vous oubliez une échéance, recevez une critique de votre supérieur, et le cercle vicieux négatif est sans fin. Le seul moyen pour briser cette routine négative, c’est le sport !
Pour certains, il existe bien des moyens d’apaiser ses émotions : en discutant avec des amis, en allant boire un verre, en faisant du shopping… Mais tout cela ne permet qu’un traitement superficiel des émotions. C’est comme un pansement que l’on applique : il ne permet pas de cicatriser. En revanche, le sport a un bienfait unique, celui de soulager et de libérer des émotions.
Votre corps et vos émotions sont étroitement liés : si votre corps va mal, votre moral ira mal aussi. Si vous vous blessez physiquement, votre mental va en prendre un coup. C’est d’ailleurs pour cette raison que les grands sportifs suivent des régimes très stricts, et qu’ils ont plusieurs options pour évacuer leurs émotions, à commencer par les entraînements intensifs.
C’est aussi pour cela que le sport doit être pratiqué quotidiennement : il permet d’évacuer les mauvaises toxines, les mauvaises énergies et les mauvaises émotions, pour les apaiser et les remplacer par de la positivité. Du moins, c’est le principe !
Avant de vous lancer dans une pratique sportive qui pourrait vous frustrer ou vous rendre plus énervé qu’avant votre arrivée, vous devez réaliser un travail introspectif, en identifiant vos émotions. Peur, angoisse, stress, amertume, jalousie… Il y en a beaucoup. Interrogez-vous :
Ce sont là des questions clés qui vous mettront en bonne condition pour avancer, notamment à travers le sport. C’est d’autant plus le cas si vous vivez une période difficile de remise en question ou si vous vivez une étape importante de votre vie.
En pratiquant une activité physique, vous vous donnez le temps de réfléchir, alors que vous écoutez de la musique, à ce problème. L’effort vous invite à dépasser cette émotion et donc, à la maîtriser, pour en ressortir grandi. C’est d’ailleurs pour cette raison que les coachs sportifs sont là : c’est pour pousser leurs élèves dans leurs retranchements.
Il n’y a pas de bon exercice physique s’il n’y a pas d’effort.
Aussi, apprenez à vivre avec vos émotions et à les catalyser durant votre séance : il faut être réaliste sur le fait qu’une séance de sport ne suffira pas à effacer du chagrin, par exemple. En revanche, si vous vous concentrez sur votre chagrin pendant votre séance de sport, sa dimension cathartique n’en sera que meilleure.
Mais alors, quels sont les sports à privilégier en fonction de vos émotions du moment ?
Bien des sports sont réputés pour leur dimension de réflexion, comme le yoga ou le Pilates, mais ils ne conviennent pas à tout le monde ou à toutes les émotions.
Affranchissez-vous des prénotions. Par exemple, on le voit souvent dans les films, une personne en colère va aller faire de la boxe pour libérer son énervement. Ce n’est pas nécessairement une bonne idée, car la violence qui en découle n’invite pas à la canalisation de cette colère.
À l’inverse, pratiquer un sport qui invite à l’autocontrôle et à une expression non-violente de cette colère est une meilleure option, comme avec l’aïkido. Cet art martial permet de travailler les postures, la respiration et le contrôle de soi.
Si vous souhaitez renforcer votre confiance en vous à cause d’une peur, quelle qu’elle soit, des sports de mise en danger, mais sécurisés, comme l’escalade, sont parfaits. Cela vous permettra d’apprendre à « vous lâcher dans le vide » tout en sachant qu’on vous rattrape en bas.
Si vous ressentez de la tristesse, brisez votre cercle d’enfermement sur vous et d’immobilisme en allant chercher des sports de contact ou des sports enthousiastes. Vous reprendrez du poil de la bête en pratiquant par exemple le volley ou la Zumba. Ces deux sports permettront de travailler votre esprit d’attaque et votre rire, le ludique étant une part importante dans la maîtrise de ses émotions.
Et vous, quel sport vous conviendrait ?