En tant que chef d’équipe ou leader, il est parfois difficile de trouver sa place et de mettre en pratique sa stratégie d’entreprise auprès de tous les collaborateurs.
Mais le leadership réside aussi bien dans cette stratégie que dans l’attitude que vous adoptez vis-à-vis de votre entourage professionnel : voici donc les 10 erreurs de leadership à éviter en toutes circonstances, et quelques explications pour parvenir à les corriger.
Leader et manager sont des notions très similaires. Pourtant, la différence est très simple : si le manager consiste en une fonction, le leadership est plutôt relatif à l’attitude et à la capacité d’influence sur l’entourage professionnel.
Dans le cas du manager, la notion de hiérarchie est très présente : le manager supervise, encadre, c’est un référent auquel les employés doivent des comptes. Il n’est donc pas rare qu’un manager assiste des tâches ou donne des ordres, ou même qu’il délègue.
Le leader n’est pas nécessairement le manager d’équipe, mais il va aussi être dans une dynamique de délégation.
Plus concrètement, un leader aura plus tendance à faire de la délégation qu’à donner des ordres : sa priorité, c’est de réussir ses objectifs de la manière la plus consensuelle et efficace qui soit.
La seule difficulté, avec ou sans notion de hiérarchie, est de trouver le bon équilibre entre attitude ferme et ouverte, sans copiner ni tomber dans le management trop strict.
Vouloir que tout soit toujours carré, cela peut constituer une qualité professionnelle, mais peut rapidement devenir infernal si vous avez une position de leader, pour plusieurs raisons :
– Tendance au surcontrôle de tout ce que font vos collaborateurs
– Paralysie dans la prise décisions
– Difficulté à gérer toutes les parties prenantes
Il est donc essentiel de ne pas encourager le perfectionnisme, mais plutôt une forme aboutie d’attention au détail.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Beaucoup de chefs d’équipe et de leaders passent leurs journées en réunion, et même si cela est très important, il ne faut pas oublier l’importance des temps de réflexion dédiés à vos projets.
Même si l’on peut croire que cela ne sera pas efficace, c’est toujours important de prendre du recul sur ses idées.
Même si les modes de communication ont largement évolué et que désormais, tout est accessible en quelques clics, il faut cependant bien distinguer vie personnelle et vie professionnelle.
En l’occurrence, les réseaux comme WhatsApp ou Messenger sont utilisés, dans 95% des cas, pour la vie personnelle des collaborateurs.
De plus en plus, cela devient un mode de communication professionnel, car il est gratuit, pratique et on sait que les gens lisent les messages.
Pourtant, communiquer avec vos collaborateurs sur WhatsApp n’est pas nécessairement une bonne idée, d’autant plus si vous demandez une clarification ou un retour sur un problème.
En effet, avoir besoin de les contacter sur WhatsApp signifie que vous n’êtes pas avec eux, physiquement. Cela implique généralement autre chose : vous êtes en dehors des heures de travail.
Ainsi, discuter sur WhatsApp avec vos collaborateurs peut avoir un effet négatif sur vos relations : si votre but est avant tout l’efficacité (vous écrivez sur WhatsApp pour aller plus vite), vous risquez de provoquer un sentiment de gêne, du stress voire même, de l’énervement.
L’usage de WhatsApp devrait rester occasionnel ou les règles d’utilisation définies dès le début.
Pensez-y : en tant que leader, vous voulez montrer le bon exemple, n’est-ce pas ?
Vous êtes plutôt matinal ou, inversement, vous avez du mal à rester tard le soir ?
Ce n’est pas grave, tout n’est qu’une question d’organisation.
En revanche, vous devez garder à l’esprit qu’en tant que leader, vous avez une responsabilité envers vos collaborateurs, aussi bien professionnelle que personnelle : d’un côté, vous devez être présent pour valider les dossiers, les avancées, suivre les progressions, de l’autre, être présent pour écouter vos collaborateurs.
Tout comme pour les communications sur WhatsApp, vous devez bien comprendre que chacun fonctionne de manière différente face à l’urgence.
Contrairement à WhatsApp qui peut se consulter en dehors des heures de travail, les emails ne suivent pas cette règle.
Vous ne devez pas partir du principe que si vous faites des heures supplémentaires ou que vous consultez vos mails, vos collaborateurs font de même.
La déconnexion, c’est un droit.
Donc, si c’est urgent, au point que cela ne peut pas attendre le lendemain, appelez-les au lieu de reposer la faute sur eux et d’attendre un retour qui ne viendra sans doute pas.
Les équipes évoluent, les patrons changent, de même que les projets : si vous avez peur de voir vos habitudes bousculées, alors cela pourrait affecter votre leadership.
Le pire, ce serait d’avoir une peur communicative : si vos collaborateurs vous sentent déstabilisés ou stressés, cela ne les encouragera pas à adopter ce changement non plus.
Il est important de rester un guide et d’avoir une attitude flexible.
S’il est parfois essentiel de dire « non » ou « oui », il faut aussi savoir être nuancé dans vos propos, surtout lorsqu’il s’agit de discuter avec vos collaborateurs.
Un leader peut évoluer dans sa vision des choses ou dans ses idées : voilà le message à faire passer.
Un leader qui n’est pas en mesure de dire où en sont ses projets ou comment ils ont évolué n’est pas une posture de leader.
Un leader suit et même poursuit. Un point c’est tout.
L’une des plus importantes caractéristiques du leader, contrairement au manager, c’est la capacité à croire en son entourage professionnel, mais aussi, en sa propre capacité à guider ses collaborateurs.
C’est une qualité clé. Ne pas avoir cette confiance revient à faire du simple management d’équipe, sans dimension humaine.
Et vous, faites-vous des erreurs en tant que leader ?