Selon des sondages, le bien-être au travail représente, pour 88% des salariés, un critère de choix au moment d’accepter une offre d’emploi.
Autrement dit, si l’entreprise ne présente pas de culture d’entreprise ou ne met pas l’accent sur le bien-être des collaborateurs, elle sera moins attractive que d’autres entreprises.
Cela s’appelle le « nouveau management » : mettre l’accent sur le bien-être au travail pourrait en réalité constituer un levier de productivité incontournable.
Explications dans notre article.
Selon de nombreuses études, le salaire ou la réputation d’une entreprise ne sont plus des critères clés pour les futurs employés, qui recherchent plus de flexibilité.
Les « Millenials », cette catégorie de moins de 35 ans est tout particulièrement adepte de la notion de bien-être en entreprise.
Que ce soit en termes d’équipements de travail, d’opportunités d’évolution ou de formation, l’idée est de pouvoir s’épanouir en entreprise.
Cela distingue la génération actuelle de celle de nos ainés, où des éléments plus tangibles permettaient de conclure une offre d’embauche.
Aujourd’hui, placer le bien-être au cœur de votre stratégie d’entreprise, et donc de votre recrutement, vous permettra de développer votre visibilité et votre attractivité.
S’il n’existe pas de recette miracle (vous n’êtes pas obligé d’accorder des horaires flexibles à tous vos collaborateurs), il faut en revanche prendre en compte ce critère dans votre approche stratégique.
Ainsi, mettre en avant ce que vous avez à offrir, aussi bien à court qu’à moyen terme, revient à parler de culture d’entreprise : c’est ce qui parle aux nouveaux talents aujourd’hui.
S’il est important de vous investir en amont dans le bien-être de vos collaborateurs, il faut en faire une ligne de conduite récurrente.
La raison ?
Bien-être au travail est synonyme de productivité.
Et ça, ce sont des études qui le démontrent : Harvard a mené une analyse sur un total de 36 programmes entrepris pour augmenter le bien-être au travail.
Résultat : chaque dollar investi a été récompensé, puisque le taux d’absentéisme a diminué (-25%) et les coûts de prise en charge divers ont drastiquement baissé (jusqu’à -40%).
Le bilan, c’est donc de dire que plus les collaborateurs se sentent heureux et épanouis sur leur lieu de travail, plus ils ont envie de s’y investir.
C’est une solution gagnante à tous les coups(oûts) !
De plus, d’autres études menées par Stanford et d’autres institutions européennes ont démontré que le bien-être au travail pouvait générer une hausse de productivité allant jusqu’à 40%.
En effet, l’ensemble des critères évoqués ci-dessus (absentéisme, coûts supplémentaires liés au personnel) joue énormément dans la performance des résultats finaux.
À une échelle plus macro, au niveau de la gestion des équipes, adopter des politiques flexibles et souples quant au rythme choisi par les collaborateurs, en ayant une approche plutôt basée sur les résultats, permettrait d’augmenter de 15% la productivité d’une équipe.
Autant de chiffres qui rassurent et encouragent à s’investir dans le bien-être des collaborateurs.
Ces différentes études montrent également l’importance des leaders et des managers d’équipe dans la facilitation de ce processus de bien-être au travail.
En effet, être épanoui au travail n’a pas la même définition pour tout le monde.
Chez certains, il peut s’agir d’avoir des horaires à la carte, ou aucune contrainte géographique.
Pour d’autres, ça sera d’accéder à du matériel technologique de pointe, sans équivalent.
Pour d’autres encore, ça sera l’ambiance de travail, ajustant temps de pauses et infrastructures liées au divertissement.
Par conséquent, il existe tout un travail d’écoute pour mettre en place ou ajuster les politiques déjà existantes.
Et ce travail, c’est celui du manager et leader.
Il est le premier contact des collaborateurs ou futurs recrutés : c’est donc à travers vous que les personnes peuvent voir si leur bien-être sera pris en compte au quotidien, ou non.
Ce ne sont plus seulement les Ressources Humaines qui sont les interlocuteurs en matière de bien-être, mais les chefs d’équipe.
Ainsi, mettre en place des temps d’écoute et de partage dédiés au bien-être est une étape incontournable pour parler avec vos collaborateurs de leurs attentes, de leurs projets et/ou de leurs remarques.
Votre rôle dans l’environnement professionnel, mais aussi dans la culture d’entreprise, est essentiel pour vos collaborateurs : vous êtes un modèle et un supérieur hiérarchique, et donc une voix d’autorité.
En montrant l’exemple, vous les incitez à s’investir autant que vous l’êtes dans la réalisation de vos objectifs.
Au final, c’est un peu comme un accord gagnant-gagnant.
Aujourd’hui, les initiatives pour développer le bien-être au travail fleurissent, et particulièrement dans les start-ups ou les entreprises cherchant à développer leur visibilité.
Par exemple, il existe des Facility Manager ou des Happy Manager, dont le rôle est de veiller au bien-être des collaborateurs.
Ils agissent parfois comme des interlocuteurs, parfois comme des intermédiaires, toujours avec ce même but.
Ils sont à l’initiative de projets d’entreprise, qui développent les liens de cohésion : séances de teambuilding, retraites collectives, activités sportives, création d’espaces de débat…
Tout est bon pour que le collaborateur se sente bien, écouté et encouragé.
En tant que leader, vous avez d’autres outils à votre disposition pour vous investir dans le bien-être de vos collaborateurs.
Vous pouvez demander de meilleures conditions matérielles de travail (des salles de réunion bien équipées, des équipements technologiques particuliers…), mais aussi un meilleur environnement à travers une nouvelle décoration, ou l’agencement d’une pièce de vie.
Côté équipe, vous devez vous montrer toujours ouvert à la discussion, tout en inspirant de l’engagement et de l’investissement auprès de vos collaborateurs.
De la sorte, ils souhaiteront partager vos ambitions de résultats !
Un environnement propice au bien-être et à la productivité, c’est aussi une question subjective, qu’il revient à chaque entreprise de définir !