Être un bon leader, ce n’est pas forcément quelque chose dont on est conscient : certains sont des leaders naturels et ne le savent, d’autres aimeraient être ce leader tant admiré, mais ne parviendront jamais à ce statut…
Mais au sein d’une entreprise, le leadership est considéré comme un élément essentiel pour motiver les troupes et maintenir un certain niveau de productivité.
Une entreprise, ou même une communauté, sans leadership, sont des lieux voués à l’échec.
Mais comment savoir si vous êtes un bon leader dans votre sphère d’activités ?
Sur quels critères vous reposer ?
Découvrez dans notre article comment devenir un bon leader, si vous pensiez ne pas l’être (encore) !
À moins que vous ne soyez nés dans un milieu où le leadership est une valeur très développée, être leader reste un concept incertain pour beaucoup.
Il peut même faire peur, générer du stress, être associé à une vision négative, car le leader porte des responsabilités que d’autres n’ont pas.
Un leader, et à fortiori un bon leader, se définit dans son rapport aux autres, quel que soit le type de relation entretenue : amis, famille, collaborateurs, collègues…
Il existe alors plusieurs catégories de leaders, parmi lesquelles :
Cette catégorisation du leadership permet de vous interroger sur votre première priorité : est-ce les autres, ou vos affaires ?
Cette manière de penser va vous placer dans l’une de ces trois catégories, la dernière étant considérée comme une combinaison des deux premiers.
En effet, un leader serviteur n’est pas un leader à la disposition de son environnement, comme pourrait le laisser entendre la définition, mais bien dans une dynamique positive de gestion de ses équipes et de ses affaires, avec un accent sur l’empathie, la conscience de soi, l’écoute et la persuasion.
Un leader serviteur est vu et perçu comme un bon leader : c’est celui qui ne recule devant aucune responsabilité.
L’une des principales caractéristiques qui distinguent un leader de la masse, c’est sa capacité à prendre et à assumer des décisions, c’est-à-dire à avoir un sens des responsabilités développé.
Cela est également lié à la notion de réussite et la capacité à mettre en place une vision pour atteindre cet objectif de réussite.
C’est aussi la capacité à communiquer les étapes intelligibles pour rendre cet objectif réalisable et donc, de communiquer avec son entourage.
Par exemple, un leader sera excellent dans son travail de reporting auprès de ses directeurs, toujours à mettre en avant son équipe et les efforts accomplis. Un bon leader, c’est celui qui pensera à faire un retour top-down de sa direction à ses équipes, et qui n’aura pas peur de mettre en place une hiérarchie horizontalisée.
Cette hiérarchie, permettant de gommer les obstacles et difficultés au sein d’une équipe, engagera à plus d’action, plus d’investissement, plus de reconnaissance.
C’est un moyen de créer une communauté soudée et heureuse d’avancer ensemble.
Cette résistance, dont le leader prend toute la responsabilité, est essentielle pour anticiper et gérer les temps de crises.
Ainsi, un leader est une personne qui prend des responsabilités et les assume auprès de ses supérieurs, mais aussi auprès de ses collaborateurs.
Pour être un bon leader, il faut être un bon communicant et avoir une vision d’ensemble qui sache se montrer flexible face aux changements.
Un leader et un bon leader sont deux choses bien distinctes.
Vous pourriez exercer un leadership par défaut, lié à un transfert de pouvoir ou une nomination hiérarchique, par exemple.
Mais cela ne vous accorde pas la dimension qualitative du leadership, à savoir cette perception que vous êtes un bon leader.
Souvent, on reconnaît un bon leader dans sa capacité à performer, même dans des conditions inhabituelles, y compris où le stress est très présent.
Pour cette raison, un bon leadership est un leadership en action, autour de quelques compétences et qualités clés :
En somme, un leader, c’est une personne qui innove et qui trouve des solutions.
Un bon leader, c’est une personne qui encourage cet état d’esprit autour d’elle, sans en récupérer tous les lauriers.
Un bon leader n’est donc pas seulement un preneur de décisions, c’est aussi un individu en action permanente, pour en apprendre toujours plus sur son entourage.
Ce n’est pas parce que vous êtes leader, et donc considéré comme expert dans votre domaine ou brillant dans vos relations, que vous avez la science infuse.
En effet, si vous avez beaucoup de choses à apprendre à votre entourage et à vos équipes, ces derniers ont également beaucoup à vous rendre.
Que ce soit à travers l’expression de leur gratitude, qui nourrira votre abnégation et votre envie d’aller de l’avant, ou bien à travers leurs résultats, ils vous donneront de nouveau matière à réflexion.
De plus, n’oubliez jamais qu’un bon leader aujourd’hui, peut devenir un mauvais leader demain : une importante discipline est nécessaire pour continuer à être perçu comme un bon leader dans l’environnement où vous évoluez.
D’où la nécessité d’apprendre des choses, à la fois concrètes et abstraites, en permanence.
Et vous, quel leader pensez-vous être ?