Que ce soit au téléphone ou dans une salle de réunion, les discussions difficiles arrivent à tout le monde.
Elles sont difficiles, car elles remettent votre jugement ou votre performance en question, parce qu’elles vous mettent mal à l’aise ou parce qu’elles génèrent des émotions négatives.
Cependant, il n’est pas toujours aisé de faire face à ce type de discussions, pour de nombreuses raisons.
Avez-vous déjà voulu fuir ou échapper à une conversation difficile ?
Avez-vous regretté l’issue de cette discussion ?
Nous vous donnons quelques pistes dans cet article pour faire face lors d’une discussion difficile et l’utiliser comme levier !
Les discussions difficiles que vous avez à affronter peuvent avoir plusieurs origines, allant du désaccord à l’incompréhension.
C’est pour cela qu’elles génèrent plusieurs types de réactions et de comportements.
C’est l’instinct qui prend le dessus : soit le silence, soit la violence. Cela est d’autant plus prégnant dans les relations familiales ou au sein d’une équipe professionnelle.
C’est lorsque la proximité émotionnelle est la plus élevée que les comportements sont les plus déviants dans le cadre d’une discussion difficile, qui consiste à énumérer des problèmes clivants.
Par exemple, le silence est une manifestation pour masquer des émotions, éviter le dialogue ou vous retirer de la conversation. Cependant, ce comportement peut avoir l’effet escompté : ne pas faire face à ses responsabilités au cours d’une discussion difficile peut énerver votre interlocuteur.
La violence est généralement liée au manque de contrôle, au sentiment de menace ou d’attaque, qui est, à l’inverse, lié à un manque de proximité ou de confiance avec l’interlocuteur.
Dans les deux cas, affronter une discussion difficile nécessite de connaître quelques basiques pour éviter ces attitudes. Ces réponses sont rarement utiles pour votre personne.
Une discussion difficile, tout comme un échec ou une remise en question, est des moments à passer pour évoluer et progresser.
La seule différence, c’est que vous avez un interlocuteur en face de vous, avec qui il faut faire face.
Une discussion difficile peut se présenter sans prévenir, ou bien s’annoncer à travers quelques signes qui ne trompent pas. Autrement dit, vous pouvez sentir venir cette conversation (que vous commencez alors à redouter). Pourtant, ce sentiment n’est pas bien utile : allez plutôt au-devant de la conversation de manière stratégique.
Cela consiste à faire face en évaluant la situation.
Commencez par vous faire une première remise en question face au contenu de la discussion : est-ce quelque chose qui représente une tendance chez vous, un incident isolé, une attitude liée à d’autres facteurs ?
Ce que vous entendez ou avez à dire n’est peut-être pas agréable, mais interrogez-vous sur les circonstances.
Ce travail d’observation permet d’éviter les réactions extrêmes et d’analyser rationnellement ce qui pousse votre interlocuteur à avoir cette discussion avec vous.
Cela permet également de prendre du recul avec vos émotions instantanées, souvent responsables d’un comportement extrême.
Évaluer la situation est donc un excellent moyen de garder votre calme face à une conversation difficile.
Ce n’est cependant pas quelque chose qui vous est donné à chaque fois : une discussion difficile peut survenir par surprise, et vous n’avez pas les bons outils pour réagir instantanément.
C’est pourquoi travailler sur votre mental est la clé.
Préparé ou non, pour faire face à une discussion difficile, vous devez être mentalement prêt.
Cela implique de savoir gérer vos émotions, d’avoir confiance en vous ou encore, de laisser votre leadership s’exprimer.
La gestion des émotions est une première chose essentielle pour que votre mental soit plus résilient face aux difficultés externes : cela consiste à anticiper vos forces et vos faiblesses, afin de transformer cela en opportunité.
Par exemple, si vous avez tendance à trembler de la voix en vous exprimant, entraînez-vous à parler et à utiliser des phrases types pour développer votre confiance en vous.
Cette confiance en vous et votre leadership sont des clés pour être plus résilient et résistant face aux critiques, surtout infondées.
Ainsi, une bonne manière pour rester fort face à la conversation et la personne en face de vous sera d’avoir des « ancres mentales ».
Cela signifie que vous allez garder un environnement familier, confortable, pour avoir cette discussion.
Il peut s’agir de votre propre bureau, de choisir une conversation téléphone ou bien, de parler après vous être restauré.
Chacun ses ancres mentales !
Aussi, les discussions difficiles doivent être considérées comme des opportunités d’échanges et d’améliorations, mais elles ne sont pas toujours constructives.
C’est pourquoi pratiquer vos réponses et vos réactions sont une manière d’être de plus en plus résistants face à ce type de discussions.
Si vous savez qu’une discussion difficile vous attend, que ce soit avec votre partenaire ou votre supérieur, votre préparation est essentielle. Concentrez-vous sur les manières les plus efficaces de vous exprimer en choisissant l’angle de la défense, de l’attaque ou de l’observation.
Ce sont là les trois manières de réagir face à une discussion difficile, au-delà du contenu même de la conversation.
Cela vous permet d’apprendre à penser avant de parler, et de structurer votre discours ou vos réponses.
Si les réponses ont leur importance, faites aussi attention à votre communication non verbale et au ton de votre voix dans le cadre d’un face-à-face : cela est tout aussi parlant que la communication verbale et la structuration logique de votre discours.
Pour cela, l’entraînement et la pratique sont la clé : ainsi, n’ayez jamais peur d’affronter une conversation difficile.
Au contraire, voyez-la comme une opportunité de vous entraîner pour mieux appréhender la prochaine fois.
Savoir réagir et gérer une discussion difficile n’est pas une chose aisée, mais avec ces quelques conseils, vous parviendrez à prendre le contrôle de vos émotions et de votre mental pour faire ressortir le meilleur de vous-même !