Que ce soit à travers une baisse de performance, un changement de comportement ou une absence de communication, il existe plusieurs signes pouvant démontrer que votre collaborateur n’y arrive plus.
Ce n’est pas une fin en soi : tout le monde traverse des hauts et des bas dans sa vie, le tout est de comprendre si l’origine de cette difficulté est maîtrisable, ou non.
Votre rôle, en tant que chef d’équipe et leader, est de faire la différence en offrant une oreille attentive et des solutions concrètes aux problèmes que rencontre votre collaborateur.
Voici quelques pistes pour y procéder sans fausse note.
Ce ne sont pas toujours des signes évidents ou identifiables rapidement qui démontrent que votre collaborateur ne sait plus comment s’y prendre.
Il s’agit parfois d’une baisse de motivation progressive, qui se retrouve à un niveau extrême du jour au lendemain.
C’est pourquoi il est important de rester attentif en permanence pour rassembler les bonnes informations au bon moment.
Ces informations sont disponibles à tout moment, il suffit simplement d’être à l’écoute pour les identifier.
Des informations sur la fréquence ou la durée des épisodes de difficultés rencontrées par votre collaborateur sont importantes : s’agit-il de signes qui se manifestent dans des contextes particuliers ?
De manière temporaire ?
Ou bien cela semble-t-il s’installer sur la durée ?
Cela vous aidera à identifier la cause principale des difficultés rencontrées par votre collaborateur. Ces informations sont déterminantes pour aussi poser les bonnes questions à votre collègue, en initiant une conversation.
Une fois que vous avez suffisamment d’informations, initiez rapidement une discussion pour contrecarrer le problème, ou les problèmes, afin d’y remédier rapidement.
Besoin de vacances, difficulté à concrétiser un projet, peur de l’échec…
Les raisons qui expliquent les déviances de votre collaborateur peuvent être nombreuses.
Chacun connaît des hauts et des bas dans sa vie, et parfois, certains moments de vie sont difficiles et cela a des répercussions au travail.
Il est donc important, lorsque vous initiez une discussion avec votre collaborateur, de rester très détaché et à l’écoute de cette personne, pour mieux comprendre l’origine du problème.
Par exemple, ne tirez pas de conclusions hâtives en vous basant seulement sur certaines informations.
En effet, plusieurs critères peuvent vous aider à identifier des pistes : s’agit-il d’un rapportage d’un autre collègue sur un comportement ou un manque de performance ?
De signes que vous avez remarqués dans le cadre de réunions collectives, ou bien individuelles ?
Ce sont des éléments à prendre en compte pour votre discussion, afin qu’elle ne soit pas biaisée et la plus efficace possible.
En effet, si vous débutez une conversation avec des accusations, votre collaborateur pourra également faire le choix de vous cacher la réelle source de son manque de motivation ou d’investissement.
Pour que cette conversation mène à des débouchés satisfaisants, pensez à vous renseigner sur les possibilités internes et externes pour guider correctement votre collaborateur.
Si ce dernier est en situation de fragilité, il est préférable de ne pas le brusquer sans proposer de solution concrète à la fin de votre échange pour améliorer la situation.
Bien entendu, certaines situations resteront hors de votre portée ou de votre contrôle : la seule chose que vous pourrez faire est d’agir avec patience et leadership.
Il est important de traiter votre collaborateur avec empathie et humanité, sans pour autant le victimiser ou le catégoriser.
Restez patient et pensez à écouter le ressenti de votre collaborateur, en le laissant s’exprimer d’abord : parfois, un comportement s’explique par quelque chose de très simple, qui se résout en un claquement de doigts.
Soyez patient et prêtez une oreille attentive à votre collaborateur : ce dernier a peut-être besoin de soutien, d’encouragements, d’être rassuré, ce que vous serez en mesure de lui donner.
Vous devez également agir avec leadership, en offrant une solution concrète à votre collaborateur en accord avec le problème posé, sur lequel vous avez un contrôle direct.
Par exemple, si votre collaborateur exprime se sentir stressé, fatigué ou simplement en manque de motivation, vous pouvez lui proposer de prendre des congés avec effet immédiat.
S’il s’agit d’un problème de comportement ou d’attitude, la source est généralement relationnelle : vous pouvez alors jouer un rôle de médiateur entre les personnes concernées, pour améliorer la situation au sein de votre équipe.
Enfin, si votre collaborateur exprime des difficultés qui indiquent un manque de compétences ou de connaissances, vous pouvez lui offrir des pistes de formation professionnelle, au sein de l’entreprise ou à l’extérieur.
Que ce soit pour offrir de nouvelles perspectives à votre collaborateur, le rassurer dans ses conditions d’exercice ou bien resserrer les liens de confiance, il est essentiel de communiquer avec leadership.
Il existe une solution pour chaque problème, à condition de mettre l’accent sur la communication, notamment entre le manager et le collaborateur.
Si chaque collaborateur et chaque manager est différent, à la fois en termes de personnalités et en termes de rapports professionnels, il y a des attitudes à faire/ne pas faire en tant que leader.
Parmi les « don’t », il ne faut pas confronter votre collaborateur de manière agressive : il s’agit peut-être d’un problème personnel qui explique les difficultés de votre collaborateur, et il faut savoir respecter l’équilibre vie professionnelle / vie privée.
Parmi les « do », restez tolérant face à ce que vous entendez : il se peut que votre collaborateur ait des critiques à formuler à votre égard, il faut le prendre avec beaucoup de détachement, tout en sachant vous remettre en cause lorsque cela est fondé.
Gardez un rôle de leader proactif en mettant à disposition de votre collaborateur tous les systèmes de soutien et les ressources qui existent à votre connaissance, à commencer par vous-même.
Si votre collaborateur n’y arrive plus, il y a forcément une cause, une conséquence et une solution : à vous d’ouvrir la communication pour relier ces trois éléments ensemble !