Nous connaissons tous une personne qui se plaint ou se trouve toujours des excuses : cela est relativement difficile à supporter, vous en conviendrez ?
En effet, si certaines excuses peuvent être fondées, le recours à l’excuse ne doit pas être systématique. Après tout, quand on veut, on peut.
Découvrez dans notre article comment arrêter de vous trouver des excuses et comment (re)devenir maître de vous-même !
« J’ai mal à la tête aujourd’hui, donc je ne peux pas aller m’entraîner à la salle de sport » : voilà une excuse, qui paraît bien surfaite à première vue.
Une excuse, c’est donner un argument à un interlocuteur, qui peut être vous-même, visant à justifier que vous n’allez pas entreprendre telle ou telle action. C’est annuler un rendez-vous à la dernière minute en prétextant une situation d’urgence, c’est repousser une échéance en invoquant des « circonstances extérieures »… D’une certaine manière, c’est rejeter la responsabilité sur quelqu’un, ou quelque chose, d’autres.
Dans le milieu professionnel, la limite entre excuse et raison (au sens de justification) peut vite être fine. Se trouver des excuses n’est pas difficile : il y a toujours un collègue moins performant ou efficace qui vous ralentira, un système internet pas efficace qui vous empêchera de faire vos recherches, ou encore des sources de distractions qui vous empêcheront de vous concentrer tout au long de votre journée sur vos objectifs à court et moyen terme.
Et c’est là que réside la différence entre donner une raison/justification, et donner une excuse : la sincérité. Si un évènement n’a pas été organisé à temps ou géré d’une bonne manière, c’est forcément la responsabilité de quelqu’un : chercher à la fuir n’est encourageant pour personne. Dire :
Vous percevez la différence ?
Lorsque vous vous trouvez des excuses, et, rassurez-vous, 90% des gens l’ont déjà fait, c’est que vous refusez de prendre la responsabilité d’une action ou d’une décision.
Mais pour quelle raison ? Avez-vous peur ? Est-ce simplement un réflexe ? Vous devez vous affranchir de toute peur d’assumer votre situation, vos idées, vos objectifs.
Si vous avez de l’ambition dans la vie, alors les excuses doivent être exclues de votre langage quotidien.
Il n’y a rien que vous ne puissiez pas faire avec un peu de volonté et de motivation. Il est important de vous concentrer sur vos objectifs et d’assumer votre ligne de conduite jusqu’au bout. De prendre vos responsabilités. D’aller de l’avant. De considérer l’échec comme un tremplin.
Dès lors, vous n’aurez plus peur d’assumer vos erreurs ou la moindre situation. En vous focalisant sur vos objectifs, vous vous concentrez sur vous-même : vous serez alors plus en mesure d’être critique vis-à-vis de vous-même.
Si votre objectif est de vous remettre en forme, arrêtez de repousser vos séances de sport et pensez plutôt à la sensation d’euphorie que vous ressentirez après cette dernière.
L’important avec les excuses, c’est de ne pas vivre dans le passé ou constater le présent, mais bien de regarder vers l’avenir.
Imaginez-vous à quelques heures d’un rendez-vous, pour lequel vous n’avez plus de motivation. Cela est-il lié à la personne que vous allez voir, ou bien à d’autres facteurs, comme le fait que vous avez un rapport à rendre le lendemain ?
Dans tous les cas, une excuse consistera à dire : « désolée, mais j’ai des urgences à gérer, je ne peux pas venir ». Dénuée d’empathie, elle laisse votre interlocuteur sans aucune possibilité d’échange. La personne ne peut qu’acquiescer.
En revanche, que pensez-vous d’une phrase comme : « navré, mais j’ai un problème de dernière minute et je préfère annuler notre rendez-vous. Est-ce que cela te convient si on se voit une prochaine fois ? Je te recontacterai avant le weekend » ? Claire, précise, elle dégage même une certaine confiance, car dans ces propos, vous assumez le fait que vous souhaitez annuler, mais proposez une solution alternative.
Quel est ce concept de « marches de la réussite » ? Il s’agit tout simplement d’un escalier théorique vous permettant de passer, progressivement, d’une attitude de « je n’y arriverai pas » à celle de « j’ai réussi ». Autrement dit, elle traduit votre changement de comportement au fil du temps, vers une dynamique plus positive et responsabilisante.
Tout le monde peut, et a le droit, d’utiliser des excuses, même de fausses excuses. L’important, c’est de faire attention au type d’excuse employé (ne rejetez pas toujours la faute sur les autres), et à la fréquence à laquelle vous les utilisez (tous les jours, ça fait beaucoup).
Avant d’avoir recours à votre excuse, surtout sur la place publique, posez-vous certaines questions essentielles :
En faisant cet effort de réflexion à chaque fois, vous allez progressivement abandonner cette attitude partant d’un constat négatif, passant par différentes phases d’acceptation de soi, de votre ambition, de la mise à disposition des bons outils pour les réaliser, jusqu’à l’envie et la volonté de faire les choses.
Et voilà, en un rien de temps, vous avez arrêté vos excuses et avez atteint la marche de réussite du podium !
Alors, motivé à changer vos habitudes pour la nouvelle année ?