S’il y a bien quelque chose d’incontournable pour les fêtes de fin d’année, et plus particulièrement la nouvelle année, ce sont bien les bonnes résolutions.
Indissociables des conversations entre collègues ou entre amis, elles sont pourtant l’objet d’une grande controverse : est-ce réellement utile ? Ou bien seulement une tradition ancrée dans les mœurs ? Nous vous expliquons tout dans cet article !
Il s’agit d’une coutume que l’on ne présente plus : les bonnes résolutions, que tout le monde connaît bien, ont une réelle histoire derrière elles.
En effet, du temps de l’Antiquité, cette pratique servait à effacer les dettes en cours ou à tirer un trait sur les disputes, d’abord chez les Babyloniens, puis chez les Romains.
Plus précisément, ces derniers avaient pour habitude de faire des promesses à Janus, le dieu aux deux visages, ces derniers représentant le passé et l’avenir. L’idée était donc d’utiliser ces promesses, ces résolutions, pour aller de l’avant.
Si beaucoup d’entre nous prennent de bonnes résolutions après une période de vacances, notamment les vacances d’été, elles appartiennent réellement au Nouvel An : arrêter de fumer, obtenir un diplôme, perdre du poids…
Voilà le top 3 des résolutions qui reviennent chaque année. Pourtant, sont-elles pour autant réalisées ou respectées ? Rien n’est moins sûr.
Retour sur les avantages et inconvénients des bonnes résolutions de fin (ou début) d’année.
Vous avez sans doute remarqué que le mois de janvier est particulièrement chargé en bonnes idées et en motivation : le mois de janvier constitue un nouveau départ pour beaucoup, une sorte de remise des compteurs à zéro.
Le but est d’oublier le passé pour aller de l’avant, et se concentrer sur de nouveaux objectifs. Le renouveau, la nouveauté, voilà ce à quoi les bonnes résolutions servent.
Cependant, s’agit-il d’une tradition par habitude ou d’une réelle mœurs destinée à rapprocher les gens d’un même entourage ?
Car le premier but d’une bonne résolution, c’est d’être partagé avec ses proches, amis comme famille.
C’est faire état, face au monde entier, de son envie de renouveau.
Mais ce renouveau est-il contraint ? Pourquoi devriez-vous écrire de bonnes résolutions si tout se passe bien dans votre vie, si vous êtes heureux ?
À l’inverse, pourquoi attendre la nouvelle année pour vous lancer dans un nouveau projet, que ce soit celui de votre vie ou non ?
Si certaines bonnes résolutions sont un peu galvaudées, comme celles de reprendre le sport ou de mieux faire attention à son alimentation, elles sont aussi la preuve qu’un déclic est nécessaire pour faire de nouveaux choix et vivre une nouvelle vie.
Avez-vous besoin des bonnes résolutions pour vivre votre vie à 110% ?
Votre vie vous appartient et vos objectifs aussi : vous avez tout le loisir de la façonner au cours des 12 mois de l’année qui s’écoulent.
Pour certains psychologues, le passage à une nouvelle année est essentiel, car il permet de réaliser si l’on souhaite un changement ou non dans sa vie, et la pression sociale découlant de cette tradition aide à réfléchir sur soi.
Les bonnes résolutions sont donc, avant tout, le fruit d’une réflexion : après un bilan de votre année, vous avez identifié vos forces et vos faiblesses, vos réussites et vos échecs, vos fiertés et vos regrets.
Et vous savez désormais ce que vous ne voulez plus, de ce que vous voulez au plus profond de vous.
Chaque année vous rapproche un peu plus de vous-même : en formulant des bonnes résolutions précises, vous aurez alors d’autant plus d’impact sur votre propre vie.
Il ne faut donc pas voir cette tradition comme quelque chose de systématique au sens de routinier, mais bien de systématique au sens où il s’agit d’un temps d’introspection.
Posez-vous les bonnes questions et tournez-vous vers l’avenir.
Si les bonnes résolutions sont donc une tradition agréable à suivre, il n’en reste pas moins vrai qu’elles doivent être utiles pour avoir du sens.
« Arrêter de fumer », ce n’est pas une réelle bonne résolution. Pourquoi ?
Parce qu’il faut prendre en compte certains facteurs exogènes à la bonne résolution, comme votre motivation fluctuante, la perte d’intérêt pour cette résolution qui n’est pas placée dans un plus grand contexte, le manque de récompense et de satisfaction en cas de réussite…
Choisir des bonnes résolutions, c’est intime, personnel. Cela doit donc vous correspondre, un peu comme chaussure à un pied.
Il faut donc vous imaginer des résolutions avant tout réalisables et réalistes, afin de les accomplir et d’en tirer de la satisfaction.
Ainsi, une bonne résolution devient en quelque sorte un objectif. Quantifiez le plus possible votre bonne résolution, afin d’avoir cette sensation d’accomplissement lorsque vous ferez le bilan dans quelques mois.
Par exemple, au lieu de vous dire : « je vais voyager plus cette année », dites-vous « je voudrais voir un pays en Europe et un sur un autre continent ». Tout de suite plus engageant, n’est-ce pas ?
De même, vos bonnes résolutions doivent vous inciter à vous découvrir, à mieux vous connaître, à sortir de votre routine afin d’augmenter votre niveau de connaissances : c’est pour cela que les tendances du « nouveau sport de la rentrée » ou « de la nouvelle ligne fashion » fonctionnent si bien. Mais vous, faites-le avec cette intime conviction.
De là, il ne vous reste plus qu’à imaginer la réussite et la réalisation de vos bonnes résolutions…
Jusqu’à l’année suivante ! La clé réside dans la volonté d’entrer en action, et dans la capacité à maintenir un cap permanent jusqu’à votre réussite totale.
Et vous, est-ce que vous décidez de changer pour agir, cette année ?