Dans notre société actuelle, dire « non » relève du défi, surtout s’il s’agit de dire « non » à un supérieur hiérarchique, ou à un partenaire.
L’idée même de refuser une demande, un service ou un travail implique vous ne souhaitez pas vous engager dans le projet en question.
Cela peut influencer négativement des relations humaines.
Cependant, cela peut influencer positivement votre vie : savoir dire non est un réel super pouvoir !
Découvrez pourquoi dans notre article, et comment l’utiliser.
Dans le milieu professionnel, dire « non » peut être très mal vu, surtout s’il s’agit d’une tâche importante.
Cela dit, bien des patrons ou dirigeants abusent de leur position, et profitent de cela pour demander des tâches improbables ou peu enrichissantes à des subalternes.
Vous avez sans doute déjà vécu une situation au cours de laquelle votre supérieur vous a formulé une demande (plus ou moins urgente) qui ne relevait pas de vos fonctions et/ou de ne vous intéressait pas, sans que vous puissiez répondre « non ».
Cela prouve bien une chose : la capacité à dire « non » devient un super pouvoir libérateur et stratégique.
En effet, refuser de performer une tâche ou de rendre un service démontre une capacité de priorisation élevée : c’est avoir conscience que vous n’êtes pas en mesure de concrétiser les résultats attendus, ou d’avoir l’impact recherché.
Pour performer au quotidien, il est important d’avoir fait une cartographie de vos priorités, de vos leviers d’action ou encore, de vos obstacles pour progresser vers votre but ultime.
Ainsi, dire non est un outil pour viser cet impact recherché : si vous savez que vous ne saurez pas performer, ou si vous n’avez pas le temps nécessaire pour performer, vous faites preuve de stratégie.
Au-delà de la stratégie, dire non relève parfois de la nécessité : lorsqu’une tâche est trop prenante, qu’une situation est ingérable, mieux vaut encore dire non que de laisser les émotions prendre le dessus.
Ainsi, dire non, c’est aussi créer des limites entre votre vie personnelle et votre vie professionnelle, dans le seul but de vous protéger.
C’est pourquoi il est toujours conseillé de vous en tenir à vos responsabilités, ne serait-ce qu’en raison de vos obligations professionnelles, et de dire oui uniquement si vous avez un intérêt particulier à le faire.
Par exemple, dire oui à un projet qui peut vous apporter de la visibilité, cela peut peser dans la balance face à la masse de travail que cela implique. C’est une question de réflexion stratégique, mais aussi de limitations : quelles sont vos propres limites ?
Que souhaitez-vous accomplir dans la vie ? En identifiant ces sphères, vous saurez lorsqu’il faut dire non, ou oui.
Dans la sphère privée, savoir dire non est aussi une manière de vous protéger, notamment des entourages toxiques.
Refuser que quelqu’un dérange votre quotidien et votre avenir, prendre des décisions fortes pour votre propre personne : savoir dire non démontre une grande force de caractère.
Cela prouve que vous avez conscience de ce que vous pouvez accomplir, et souhaitez accomplir, et que le « non » devient un outil pour gérer votre réussite.
La capacité à dire « non » est souvent associée à une forme de séniorité ou d’expérience, que ce soit dans une entreprise ou dans la vie de tous les jours. D’ailleurs, lorsqu’une décision imposant de choisir entre « oui » et « non » doit être prise, c’est souvent cette personne-là qui est interrogée.
En ce qui vous concerne, dire non doit faire partie de votre quotidien : c’est votre leadership qui est en jeu.
En effet, si vous voulez que le « non » devienne un outil pour gérer votre réussite, cela doit aller de pair avec les qualités du leadership.
La course aux « oui » et aux « non » peut être toxique, surtout dans un milieu professionnel : elle incite les collaborateurs à faire toujours plus, toujours mieux, afin d’être remarqués.
Cette dynamique peut être brisée si vous choisissez d’assumer votre imperfection : vous dites non, car vous n’avez pas envie, ou n’avez pas les épaules, pour gérer cette nouvelle situation.
Accepter cette imperfection, c’est avancer avec leadership.
De toute façon, comme le dit l’adage, « pour chaque oui, il existe un non » : c’est aussi votre capacité à pondérer les décisions et à agir qui est en jeu, de même que votre courage.
Souvenez-vous bien d’une chose : il est toujours plus facile de dire oui et ne pas assumer les conséquences, que de dire non et d’en assumer les conséquences.
Autrement dit, beaucoup de gens acceptent de s’engager dans un projet, mais abandonnent en cours de route.
C’est pire que de dire non dès le début, car c’est une forme de sincérité. Dire non, c’est refuser quelque chose malgré le regard que l’on peut porter sur vous, et le sentiment de culpabilité que cela peut faire naître.
Ainsi, savoir dire non dans votre vie professionnelle ou personnelle démontre un grand courage.
S’il existe bien deux niveaux de refus, d’un côté le manque d’intérêt, de l’autre, le manque de compétences, la conséquence est la même : dans les deux cas, savoir dire non démontre du courage, une qualité indispensable pour faire face à tous les contextes.
De fait, vous ne devez pas avoir peur de dire non, et au contraire, assumer cette prise de position : faites un choix pour votre propre développement et avancement professionnel, et apprenez à dire non.
Avec ce super pouvoir, plus rien ne vous arrêtera… Pas même vous !